Un enfant est enlevé par son père et emmené au Liban durant douze années...
C’est l’histoire vécue d’une mère qui a lutté pendant douze ans afin de garder le contact avec son fils enlevé par son père au Liban. Il raconte comment une femme féministe et engagée dans des combats sociaux ici, se retrouve piégée dans une relation conflictuelle et compliquée. Sa lutte et les multiples démarches entreprises afin de garder le contact avec son enfant, retenu par son père, dès l’âge de 7 ans dans un village de la Bekaa. C’est mon histoire et celle de mon fils qui s’appelle en réalité Mehdi. J’ai parlé de moi à la 3e personne car l’écriture de ce livre m’a aidé à survivre pendant ces longues années. En voulant le faire éditer, je pense à toutes les personnes, père ou mère, qui vivent ce même drame. Peut-être la lecture de ce livre pourrait les soutenir. Il y a aussi les femmes qui sont attirées par le charme de l’étranger, et là aussi, de façon assez improbable il est vrai, ce texte pourra peut-être les aider.
Suivez la lutte admirable et poignante d'une mère pour rester en contact avec son jeune garçon dans ce témoignage émouvant au sujet sensible.
EXTRAIT
Farid ne réapparaît pas de la journée. Le lendemain, il arrive avec des cadeaux plein les bras pour le petit, il parle à Mahiedine en arabe de sa « téta », sa grand-mère libanaise, Cécile l’entend prononcer le nom de son pays.
Alors elle panique, elle se souvient de ce que Farid a fait quand elle ne voulait pas se marier avec lui. Elle sait qu’il n’hésitera pas un instant à réaliser ses menaces d’enlèvement. Les angoisses entretenues par son mari depuis le début de cette relation, affluent en un torrent tumultueux, balayant toute pensée raisonnable, c’est son cerveau reptilien qui la pousse à agir. Elle décide de fuir avec ses enfants. Ils trouvent refuge chez une amie à une centaine de kilomètres de la maison.
Ils y séjournent une semaine. Sept jours d’angoisses où les repères de chacun volent en éclats, même Étienne panique et a peur que Farid devienne dangereux pour ses enfants. Cécile demande à son avocat de l’aider et de mettre en place une protection.
Des mesures provisionnelles urgentes sont ordonnées contre Farid, qui doit quitter l’appartement. Mais le juge lui accorde l’accès à son atelier situé dans le garage.
Quelle comédie insensée ! Cécile le connaît bien maintenant. Elle craint ses agissements néfastes, ses magouilles, et la voilà obligée de le croiser quotidiennement. Un parfum de danger émane de cet homme. Son regard narquois et son sourire sardonique allument des bouffées d’angoisse chez Cécile. Le Prince charmant s’est transformé en crapaud hideux et diabolique. Les frémissements de plaisir partagés la première nuit de leur rencontre sont devenus des frissons de peur. Elle a ouvert la boîte de Pandore, en se liant à Farid. Elle a connu tous les maux avec lui : violence, mensonge, peur, jalousie, convoitise et l’espérance coincée tout au fond de la boîte, est bannie de la vie de Cécile.
Vivre dans la maison où elle et ses enfants risquent à chaque instant de se trouver face à cet homme est devenu impossible.
Pour la sécurité de tous, la décision de Cécile est irrévocable, ils déménagent.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jocelyne Meylan est née en Suisse. Elle a choisi la profession d’enseignante spécialisée pour les enfants en difficultés scolaires. Ensuite, elle a travaillé comme assistante sociale dans un centre de requérant d’asile. Elle a également fait une formation d’art-thérapeute qu’elle a pratiqué durant cinq ans avec des adolescents en rupture de ban, puis a développé un petit parc immobilier, qui lui a permis de développer d’autres compétences personnelles.
C’est l’histoire vécue d’une mère qui a lutté pendant douze ans afin de garder le contact avec son fils enlevé par son père au Liban. Il raconte comment une femme féministe et engagée dans des combats sociaux ici, se retrouve piégée dans une relation conflictuelle et compliquée. Sa lutte et les multiples démarches entreprises afin de garder le contact avec son enfant, retenu par son père, dès l’âge de 7 ans dans un village de la Bekaa. C’est mon histoire et celle de mon fils qui s’appelle en réalité Mehdi. J’ai parlé de moi à la 3e personne car l’écriture de ce livre m’a aidé à survivre pendant ces longues années. En voulant le faire éditer, je pense à toutes les personnes, père ou mère, qui vivent ce même drame. Peut-être la lecture de ce livre pourrait les soutenir. Il y a aussi les femmes qui sont attirées par le charme de l’étranger, et là aussi, de façon assez improbable il est vrai, ce texte pourra peut-être les aider.
Suivez la lutte admirable et poignante d'une mère pour rester en contact avec son jeune garçon dans ce témoignage émouvant au sujet sensible.
EXTRAIT
Farid ne réapparaît pas de la journée. Le lendemain, il arrive avec des cadeaux plein les bras pour le petit, il parle à Mahiedine en arabe de sa « téta », sa grand-mère libanaise, Cécile l’entend prononcer le nom de son pays.
Alors elle panique, elle se souvient de ce que Farid a fait quand elle ne voulait pas se marier avec lui. Elle sait qu’il n’hésitera pas un instant à réaliser ses menaces d’enlèvement. Les angoisses entretenues par son mari depuis le début de cette relation, affluent en un torrent tumultueux, balayant toute pensée raisonnable, c’est son cerveau reptilien qui la pousse à agir. Elle décide de fuir avec ses enfants. Ils trouvent refuge chez une amie à une centaine de kilomètres de la maison.
Ils y séjournent une semaine. Sept jours d’angoisses où les repères de chacun volent en éclats, même Étienne panique et a peur que Farid devienne dangereux pour ses enfants. Cécile demande à son avocat de l’aider et de mettre en place une protection.
Des mesures provisionnelles urgentes sont ordonnées contre Farid, qui doit quitter l’appartement. Mais le juge lui accorde l’accès à son atelier situé dans le garage.
Quelle comédie insensée ! Cécile le connaît bien maintenant. Elle craint ses agissements néfastes, ses magouilles, et la voilà obligée de le croiser quotidiennement. Un parfum de danger émane de cet homme. Son regard narquois et son sourire sardonique allument des bouffées d’angoisse chez Cécile. Le Prince charmant s’est transformé en crapaud hideux et diabolique. Les frémissements de plaisir partagés la première nuit de leur rencontre sont devenus des frissons de peur. Elle a ouvert la boîte de Pandore, en se liant à Farid. Elle a connu tous les maux avec lui : violence, mensonge, peur, jalousie, convoitise et l’espérance coincée tout au fond de la boîte, est bannie de la vie de Cécile.
Vivre dans la maison où elle et ses enfants risquent à chaque instant de se trouver face à cet homme est devenu impossible.
Pour la sécurité de tous, la décision de Cécile est irrévocable, ils déménagent.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jocelyne Meylan est née en Suisse. Elle a choisi la profession d’enseignante spécialisée pour les enfants en difficultés scolaires. Ensuite, elle a travaillé comme assistante sociale dans un centre de requérant d’asile. Elle a également fait une formation d’art-thérapeute qu’elle a pratiqué durant cinq ans avec des adolescents en rupture de ban, puis a développé un petit parc immobilier, qui lui a permis de développer d’autres compétences personnelles.