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Si j’ai donné ce titre à mon essai : Les Maîtres de la peinture espagnole, c’est parce qu’il en indiquait l’esprit, nullement pour céder à la manie qu’ont des écrivains d’art de prêter des titres majestueux à leurs ouvrages. Cet essai constitue une introduction à la peinture espagnole, à son histoire, dont l’essentiel est l’œuvre de deux hommes. J’ajoute qu’on ne peut connaître et étudier cette peinture qu’en Espagne, que les rares tableaux dispersés dans les musées étrangers – à l’exception des Velázquez du musée de Vienne – ne font point défaut lorsqu’il s’agit de se livrer à cette étude.…mehr

Produktbeschreibung
Si j’ai donné ce titre à mon essai : Les Maîtres de la peinture espagnole, c’est parce qu’il en indiquait l’esprit, nullement pour céder à la manie qu’ont des écrivains d’art de prêter des titres majestueux à leurs ouvrages.
Cet essai constitue une introduction à la peinture espagnole, à son histoire, dont l’essentiel est l’œuvre de deux hommes. J’ajoute qu’on ne peut connaître et étudier cette peinture qu’en Espagne, que les rares tableaux dispersés dans les musées étrangers – à l’exception des Velázquez du musée de Vienne – ne font point défaut lorsqu’il s’agit de se livrer à cette étude.
Quand le Greco arrive en Espagne, en 1572, la peinture espagnole végète ; elle reste soumise à des influences italiennes ou flamandes ; chez quelques artistes, elle garde un caractère primitif. Elle ne naît, ne se développe, qu’avec le Greco ; elle s’épanouit avec Velázquez. Après eux, un long silence. Puis c’est Goya, né en 1764 ; Goya, qui d’ailleurs ne parviendra pas à tirer l’art espagnol de son sommeil.