Le présent ouvrage est le premier qui se consacre à l’étude du mouvement amazigh en Afrique du Nord. Comprenant cinq pays, à savoir, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et l’Egypte, cette étude est le fruit d’une collaboration interdisciplinaire entre onze chercheurs provenant de plusieurs disciplines dont la sociologie, l’anthropologie et les sciences politiques. Tous natifs de la région, ils ont étudié des échantillons provenant de neuf régions restées amazighophones dans leur vie quotidienne. Celles-ci vont du Rif et de l’Atlas central au Maroc, passant par la Kabylie et Ghardaïa en Algérie ; la région des Touaregs au sud de l’Algérie et de la Libye dont est également inclus le mont Nefoussa ; en passant par les régions amazighophones de Tunisie, pour finir dans l’oasis Sioua en Egypte.
Cette enquête scientifique qui a duré deux années, s’intéresse aux formes d’expression que le mouvement amazigh emprunte dans ces pays, à la nature de forces sociales et des élites qui, tout en défendant une revendication commune, se distinguent les unes des autres, tant au niveau régional (d’un pays à l’autre), qu’au niveau national. D’un point de vue méthodologique, cette étude s’appuie sur une approche qualitative, basée sur des entretiens directs avec un grand nombre d’acteurs sociaux et politiques. Elle s’intéresse par ailleurs aux positions des gouvernant et à celles des élites revendicatives dont la démarche a évolué avec le temps, jusqu’à parvenir à une certaine détente. Ceci est particulièrement notable dans les cas marocain et algérien, notamment. Cette étude rassemble de nombreuses données géographiques et socio-démographiques propres aux régions amazighophones dans les Etats d’Afrique du nord. Ces données servent aussi bien à évaluer le niveau d’intégration nationale sur les plans économique, social et politique, qu’à déterminer l’évolution de ce mouvement au sein de l’espace national et régional.
Cette enquête scientifique qui a duré deux années, s’intéresse aux formes d’expression que le mouvement amazigh emprunte dans ces pays, à la nature de forces sociales et des élites qui, tout en défendant une revendication commune, se distinguent les unes des autres, tant au niveau régional (d’un pays à l’autre), qu’au niveau national. D’un point de vue méthodologique, cette étude s’appuie sur une approche qualitative, basée sur des entretiens directs avec un grand nombre d’acteurs sociaux et politiques. Elle s’intéresse par ailleurs aux positions des gouvernant et à celles des élites revendicatives dont la démarche a évolué avec le temps, jusqu’à parvenir à une certaine détente. Ceci est particulièrement notable dans les cas marocain et algérien, notamment. Cette étude rassemble de nombreuses données géographiques et socio-démographiques propres aux régions amazighophones dans les Etats d’Afrique du nord. Ces données servent aussi bien à évaluer le niveau d’intégration nationale sur les plans économique, social et politique, qu’à déterminer l’évolution de ce mouvement au sein de l’espace national et régional.