La première impression de Madel – celle, du moins, qui fit empreinte dans son tout jeune cerveau et dont elle se souvint toujours, fut celle-ci : une après-midi d’été, elle était assise près de sa bisaïeule, dans le jardin. En face se dressait un coin de mur nu, ensoleillé. Des ombres dentelées s’y jouaient, en un incessant mouvement. Madel étendit ses petites mains pour les saisir. Grand-mère riait.