A l’aube d’un beau jour de printemps, un albatros à l’immense envergure, de l’espèce que certains naturalistes appellent le vautour des mers, planait au large sur les flots de l’Atlantique. Soudain, il arrêta son vol majestueux : quelque chose au-dessous de lui avait attiré son attention.
C’était un radeau, dont la surface n’excédait guère celle d’une grande table. Il était formé de trois ou quatre planches, reliées entre elles par des traverses et par-dessus lesquelles avaient été jetés sans art et sans méthode des lambeaux de toile goudronnée ou de voiles arrachées.
C’était un radeau, dont la surface n’excédait guère celle d’une grande table. Il était formé de trois ou quatre planches, reliées entre elles par des traverses et par-dessus lesquelles avaient été jetés sans art et sans méthode des lambeaux de toile goudronnée ou de voiles arrachées.