Les Quatre Filles du docteur March (Little Women) est un roman de la femme de lettres américaine Louisa May Alcott, publié en France en 1880.
Aux États-Unis, pendant la Guerre de Sécession. En l’absence de leur père Pascal, pasteur nordiste engagé comme aumônier dans le conflit, quatre jeunes sœurs issues de la classe moyenne de la société font face aux difficultés de la vie quotidienne en ce temps de guerre : la raisonnable Margaret (surnommée Meg), l’intrépide Joséphine (surnommée Jo), la charitable Elisabeth (surnommée Beth) et l’orgueilleuse Amy. Elles vivent à Concord dans l’État du Massachusetts avec leur mère et leur fidèle domestique, Hannah. Autrefois riche, la famille March a été ruinée lorsque Mr. March avait aidé un ami dans ses affaires, ce qui avait entraîné la faillite. Malgré cela, la famille est heureuse et n’oublie pas d’aider plus pauvre qu’elle…
Wikipedia
Extrait
CHAPITRE I
OÙ LE LECTEUR FAIT CONNAISSANCE AVEC LA FAMILLE AMÉRICAINE
« Noël ne sera pas Noël si l’on ne nous fait pas de cadeaux, grommela miss Jo en se couchant sur le tapis.
— C’est cependant terrible de n’être plus riche, soupira Meg en regardant sa vieille robe.
— Ce n’est peut-être pas juste non plus que certaines petites filles aient beaucoup de jolies choses et d’autres rien du tout, » ajouta la petite Amy en se mouchant d’un air offensé.
Alors, Beth, du coin où elle était assise, leur dit gaiement :
« Si nous ne sommes plus riches, nous avons en encore un bon père et une chère maman et nous sommes quatre sœurs bien unies. »
La figure des trois sœurs s’éclaircit à ces paroles. Elle s’assombrit de nouveau quand Jo ajouta tristement :
« Mais papa n’est pas près de nous et n’y sera pas de longtemps. »
Elle n’avait pas dit : « Nous ne le reverrons peut-être jamais ; » mais toutes l’avaient pensé et s’étaient représenté leur père bien loin, au milieu des terribles combats qui mettaient alors aux prises le Nord et le Sud de l’Amérique.
Après quelques moments de silence, Meg reprit d’une voix altérée :
« Vous savez bien que maman a pensé que nous ferions mieux de donner l’argent de nos étrennes aux pauvres soldats qui vont tant souffrir du froid. Nous ne pouvons pas faire beaucoup, c’est vrai, mais nos petits sacrifices doivent être faits de bon cœur. Je crains pourtant de ne pas pouvoir m’y résigner, ajouta-t-elle en songeant avec regret à toutes les jolies choses qu’elle désirait...
Aux États-Unis, pendant la Guerre de Sécession. En l’absence de leur père Pascal, pasteur nordiste engagé comme aumônier dans le conflit, quatre jeunes sœurs issues de la classe moyenne de la société font face aux difficultés de la vie quotidienne en ce temps de guerre : la raisonnable Margaret (surnommée Meg), l’intrépide Joséphine (surnommée Jo), la charitable Elisabeth (surnommée Beth) et l’orgueilleuse Amy. Elles vivent à Concord dans l’État du Massachusetts avec leur mère et leur fidèle domestique, Hannah. Autrefois riche, la famille March a été ruinée lorsque Mr. March avait aidé un ami dans ses affaires, ce qui avait entraîné la faillite. Malgré cela, la famille est heureuse et n’oublie pas d’aider plus pauvre qu’elle…
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Extrait
CHAPITRE I
OÙ LE LECTEUR FAIT CONNAISSANCE AVEC LA FAMILLE AMÉRICAINE
« Noël ne sera pas Noël si l’on ne nous fait pas de cadeaux, grommela miss Jo en se couchant sur le tapis.
— C’est cependant terrible de n’être plus riche, soupira Meg en regardant sa vieille robe.
— Ce n’est peut-être pas juste non plus que certaines petites filles aient beaucoup de jolies choses et d’autres rien du tout, » ajouta la petite Amy en se mouchant d’un air offensé.
Alors, Beth, du coin où elle était assise, leur dit gaiement :
« Si nous ne sommes plus riches, nous avons en encore un bon père et une chère maman et nous sommes quatre sœurs bien unies. »
La figure des trois sœurs s’éclaircit à ces paroles. Elle s’assombrit de nouveau quand Jo ajouta tristement :
« Mais papa n’est pas près de nous et n’y sera pas de longtemps. »
Elle n’avait pas dit : « Nous ne le reverrons peut-être jamais ; » mais toutes l’avaient pensé et s’étaient représenté leur père bien loin, au milieu des terribles combats qui mettaient alors aux prises le Nord et le Sud de l’Amérique.
Après quelques moments de silence, Meg reprit d’une voix altérée :
« Vous savez bien que maman a pensé que nous ferions mieux de donner l’argent de nos étrennes aux pauvres soldats qui vont tant souffrir du froid. Nous ne pouvons pas faire beaucoup, c’est vrai, mais nos petits sacrifices doivent être faits de bon cœur. Je crains pourtant de ne pas pouvoir m’y résigner, ajouta-t-elle en songeant avec regret à toutes les jolies choses qu’elle désirait...