1793. La Révolution. Oriane de Cormessan doit fuir avec son jeune frère Aimery. Tous deux trouvent refuge en Autriche, auprès d’une cousine qui dirige un chapitre de chanoinesses fondé par la famille des Faldensten. Les seigneurs loups, tel est le surnom donné aux comtes de Faldensten, car ils portent dans leurs armoiries une tête de loup. Durs, hautains ; despotiques, ils sont craints de tous... L’héritier du titre, le redoutable et séduisant Guido, tombe amoureux d’Oriane et décide de l’épouser. Terrifiée, la jeune fille ne peut qu’y consentir. Dès cet instant, elle s’attire la haine d’une jeune femme, délaissée par Guido, la comtesse Freihild Moldau qui jure de se venger. « Je sais haïr et aimer... jusqu’au crime » dit-elle. Par ce crime, elle compromettra gravement sa jeune rivale. Oriane, prouvera-t-elle son innocence aux yeux de son seigneur loup, qu’elle commençait à trouver moins terrible, presque tendre... ?