La pluie venait de cesser enfin. Agnès sortit sur la terrasse et s’aventura dans l’allée étroite qui s’allongeait devant elle, entre deux parterres à la française où les fleurs d’automne penchaient leurs têtes alourdies.
L’eau glissait en grosses gouttes le long des feuilles, le long des branches des vieux arbres taillés qui formaient au-dessus de l’allée une voûte régulière, où se dégradaient tous les tons du roux. De temps à autre, une de ces gouttes tombait sur les cheveux châtain doré, légers et vaporeux, qui formaient au-dessus du front d’Agnès deux petits bandeaux très simples et, par-derrière, retombaient en une torsade trop serrée, retenue par un nœud de faille noire.
L’eau glissait en grosses gouttes le long des feuilles, le long des branches des vieux arbres taillés qui formaient au-dessus de l’allée une voûte régulière, où se dégradaient tous les tons du roux. De temps à autre, une de ces gouttes tombait sur les cheveux châtain doré, légers et vaporeux, qui formaient au-dessus du front d’Agnès deux petits bandeaux très simples et, par-derrière, retombaient en une torsade trop serrée, retenue par un nœud de faille noire.