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« C’est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous. » —ÉRASME En écrivant l' Éloge de la folie, l'humaniste Érasme de Rotterdam a surpris bon nombre de ses contemporains. En donnant la parole au personnage allégorique de la folie, il s’est ainsi ouvertement opposé aux excès mondains de la religion et de l’Église chrétienne, tout en dénonçant le dogmatisme ainsi que le fanatisme religieux de son époque. Lors du Concile de Trente (1545), ce livre - comme la plupart des autres livres d'Érasme - a été mis à l'index. Cependant, cela n'a pas nui à cet écrit satirique et à sa…mehr

Produktbeschreibung
« C’est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous. » —ÉRASME
En écrivant l' Éloge de la folie, l'humaniste Érasme de Rotterdam a surpris bon nombre de ses contemporains. En donnant la parole au personnage allégorique de la folie, il s’est ainsi ouvertement opposé aux excès mondains de la religion et de l’Église chrétienne, tout en dénonçant le dogmatisme ainsi que le fanatisme religieux de son époque. Lors du Concile de Trente (1545), ce livre - comme la plupart des autres livres d'Érasme - a été mis à l'index. Cependant, cela n'a pas nui à cet écrit satirique et à sa popularité.
Les lecteurs d'aujourd'hui pourront non seulement se familiariser avec la pensée de l'un des plus grands esprits européens, mais ils seront surtout divertis par ses commentaires mordants et ses analyses pleines de sens.
Érasme termine son éloge avec une ironie toute particulière : « Vous attendez, je le vois, une conclusion. Mais vous êtes bien fous de supposer que je me rappelle mes propos, après cette effusion de verbiage. Voici un vieux mot : « Je hais le convive qui se souvient » ; et voici un mot neuf : « Je hais l’auditeur qui n’oublie pas. »
Donc, adieu ! Applaudissez, prospérez et buvez, illustres initiés de la Folie ! »
En ce début troublé de nouveau millénaire, ce texte fondateur de l'humanisme européen. - écrit en 1509 ! - n'a rien perdu de sa force comique et subversive.
Avec 73 dessins de Hans Holbein le Jeune.