Extrait
I
Aélys de Croix-Givre, en acceptant d’épouser son cousin, le prince Lothaire de Waldenstein, avait respecté les dernières volontés de son père.
Que d’événements avaient bouleversé sa jeune vie depuis qu’elle avait été mise en présence, pour la première fois, de Lothaire ! Aélys se rappelait avec émotion, malgré les années écoulées, le jour où dame Véronique, qui remplissait auprès d’elle, depuis la mort de ses parents, les fonctions de gouvernante et de dame de compagnie, lui remit, scellée des armes de Croix-Givre, l’enveloppe contenant les dernières volontés de son père, cette lettre révélant la promesse faite au mourant par Waldenstein, le père de Lothaire, d’unir son fils à la belle Aélys.
Avec quelle révolte de tout son être, Aélys n’avait-elle pas pris connaissance du message, qu’elle considérait comme une atteinte à son droit de choisir seule, en toute indépendance, l’élu de son cœur ! Lothaire de Waldenstein, son futur époux ! Non, cela n’était pas possible, jamais elle ne consentirait à unir sa destinée à celle du jeune prince. Tout la séparait de lui.
Dès sa première rencontre avec le jeune homme, Aélys s’était tout de suite aperçue que leurs caractères s’opposaient l’un à l’autre. Lothaire, bien qu’il se fût efforcé d’être aimable, n’avait pu lui cacher le côté orgueilleux, autoritaire, violent même, de son caractère. Devant sa volonté inflexible, tout devait plier.
Aélys, tout en reconnaissant à son cousin un charme séduisant dont elle n’avait pu elle-même se défendre, avait répondu aux paroles hautaines et narquoises de Lothaire par une attitude qui exprimait son indignation, sa révolte et aussi sa ferme résolution de ne pas subir son joug sans réagir.
Et c’était à cet homme fier et orgueilleux qu’Aélys, la belle Aélys aux cheveux d’or, était destinée. Elle se révoltait de toutes ses forces....
I
Aélys de Croix-Givre, en acceptant d’épouser son cousin, le prince Lothaire de Waldenstein, avait respecté les dernières volontés de son père.
Que d’événements avaient bouleversé sa jeune vie depuis qu’elle avait été mise en présence, pour la première fois, de Lothaire ! Aélys se rappelait avec émotion, malgré les années écoulées, le jour où dame Véronique, qui remplissait auprès d’elle, depuis la mort de ses parents, les fonctions de gouvernante et de dame de compagnie, lui remit, scellée des armes de Croix-Givre, l’enveloppe contenant les dernières volontés de son père, cette lettre révélant la promesse faite au mourant par Waldenstein, le père de Lothaire, d’unir son fils à la belle Aélys.
Avec quelle révolte de tout son être, Aélys n’avait-elle pas pris connaissance du message, qu’elle considérait comme une atteinte à son droit de choisir seule, en toute indépendance, l’élu de son cœur ! Lothaire de Waldenstein, son futur époux ! Non, cela n’était pas possible, jamais elle ne consentirait à unir sa destinée à celle du jeune prince. Tout la séparait de lui.
Dès sa première rencontre avec le jeune homme, Aélys s’était tout de suite aperçue que leurs caractères s’opposaient l’un à l’autre. Lothaire, bien qu’il se fût efforcé d’être aimable, n’avait pu lui cacher le côté orgueilleux, autoritaire, violent même, de son caractère. Devant sa volonté inflexible, tout devait plier.
Aélys, tout en reconnaissant à son cousin un charme séduisant dont elle n’avait pu elle-même se défendre, avait répondu aux paroles hautaines et narquoises de Lothaire par une attitude qui exprimait son indignation, sa révolte et aussi sa ferme résolution de ne pas subir son joug sans réagir.
Et c’était à cet homme fier et orgueilleux qu’Aélys, la belle Aélys aux cheveux d’or, était destinée. Elle se révoltait de toutes ses forces....