Albert Réville (1826-1906) est un théologien français, spécialiste d'exégèse biblique et d'histoire religieuse. Il se situe dans la mouvance du protestantisme libéral.
Il est le premier président de la section des Sciences Religieuses de l'École Pratique des Hautes Études en 1886, et le fondateur de la Revue de l'Histoire des Religions. Il est l'auteur de nombreux essais, principalement sur des sujets historico-religieux.
L'essai L’Épopée des Nibelungen. Étude sur son caractère et ses origines a été publié en 1866 dans la Revue des Deux Mondes. Il constitue sans aucun doute l'un des meilleurs essais jamais réalisés sur l’épopée médiévale germanique des Nibelungen.
«Le poème des Nibelungen doit aujourd’hui une grande partie de sa valeur à son parfum de sauvage antiquité. Il nous transporte en réalité fort au-delà du xiiie siècle, où il reçut la forme définitive sous laquelle il nous est parvenu. Ce sont les vieux Germains antérieurs à la conversion et même aux invasions qu’il fait revivre sous nos yeux. Tombé peu à peu dans l’oubli, comme presque toutes les grandes épopées du moyen âge, il en fut tiré au xviiie siècle, alors que les Allemands, secouant leur léthargie littéraire et se dégageant d’une servile admiration des classiques français, se mirent à rechercher les richesses enfouies dans leur propre sol».
Il est le premier président de la section des Sciences Religieuses de l'École Pratique des Hautes Études en 1886, et le fondateur de la Revue de l'Histoire des Religions. Il est l'auteur de nombreux essais, principalement sur des sujets historico-religieux.
L'essai L’Épopée des Nibelungen. Étude sur son caractère et ses origines a été publié en 1866 dans la Revue des Deux Mondes. Il constitue sans aucun doute l'un des meilleurs essais jamais réalisés sur l’épopée médiévale germanique des Nibelungen.
«Le poème des Nibelungen doit aujourd’hui une grande partie de sa valeur à son parfum de sauvage antiquité. Il nous transporte en réalité fort au-delà du xiiie siècle, où il reçut la forme définitive sous laquelle il nous est parvenu. Ce sont les vieux Germains antérieurs à la conversion et même aux invasions qu’il fait revivre sous nos yeux. Tombé peu à peu dans l’oubli, comme presque toutes les grandes épopées du moyen âge, il en fut tiré au xviiie siècle, alors que les Allemands, secouant leur léthargie littéraire et se dégageant d’une servile admiration des classiques français, se mirent à rechercher les richesses enfouies dans leur propre sol».