Une inexprimable émotion se lisait sur la physionomie du roi. Son regard enveloppa la jeune fille si pâle, visiblement affaiblie par beaucoup de privations matérielles et de souffrances morales, mais conservant toujours sa délicate beauté, sa grâce patricienne, et surtout le charme incomparable, l’admirable rayonnement de son regard. – Pourquoi ne me disiez-vous pas... ? murmura-t-il. Le premier devoir d’un souverain est de venir en aide à ses sujets dans l’embarras... Je vais parler de vous à ma mère, elle viendra vous voir et vous vous confierez à elle. Vous verrez combien elle est bonne ! Certainement, elle trouvera bien vite un moyen d’arranger tout cela.