Découvrez cet éclairage sur les politiques européennes et de promotion de la démocratie dans le monde arabe.
Dans cet ouvrage, Leila Mouhib décrypte les politiques européennes de promotion de la démocratie dans le monde arabe, à travers les cas de la Tunisie et du Maroc. Les déterminants de telles politiques sont analysés de manière fine en démontant les rouages de la complexité institutionnelle européenne et en donnant la parole aux acteurs, de la conception à la mise en oeuvre.
Cette étude vise à montrer la complexité institutionnelle de l'Europe. Pour cela, elle donne la parole aux acteurs et prend les cas de la Tunisie et du Maroc.
EXTRAIT
Janvier 2011. Révolution du jasmin, place Tahrir, printemps arabes, révoltes arabes, révolutions arabes... les termes ne manquent pas pour désigner les protestations populaires dans le monde arabe dès le début de l'année 2011, qui déboucheront, en fonction des pays, sur un changement de régime (Tunisie), une guerre civile (Lybie, Syrie), une ouverture politique mineure (Maroc) ou davantage de répression (Bahreïn). Très vite apparaissent des questionnements sur le soutien apporté jusqu'alors à ces régimes par différents acteurs, dont l'Union européenne. Le discours européen de soutien aux droits de l'homme et à la démocratie est présenté comme peu crédible, voire manquant de sincérité. Depuis un quart de siècle, pourtant, avec la fin de la guerre froide, la démocratie et les droits humains ont acquis une place centrale parmi les principes organisateurs d'un nouvel ordre international. C'est sur la base de ces principes que, de plus en plus, doit se fonder la légitimité des pouvoirs nationaux et internationaux. Tant les institutions internationales que les démocraties libérales industrialisées se donnent pour objectif de promouvoir la démocratie et prétendent en faire une condition de la légitimité des gouvernements et de l'instauration de relations commerciales et de coopération. Dans ce contexte international de globalisation et d'après-guerre froide, l'Union européenne a progressivement mis en place un engagement en faveur de la démocratisation dans ses politiques extérieures et de développement, ainsi que des politiques et des outils au service de cet engagement. Dans le cas des relations avec ses voisins méditerranéens, la démocratie a constitué l'un des éléments présentés comme centraux dès la mise en place du partenariat euro-méditerranéen et du Processus de Barcelone en 1995. Cet ouvrage étudie les pratiques de l'Union européenne dans ses politiques de promotion de la démocratie au Maroc et en Tunisie. Il analyse les déterminants de ces politiques, pour mettre en évidence l'importance de la complexité institutionnelle européenne, à même d'expliquer les pratiques des acteurs tout au long de la chaîne de production et de la mise en oeuvre des politiques de promotion de la démocratie.
Dans cet ouvrage, Leila Mouhib décrypte les politiques européennes de promotion de la démocratie dans le monde arabe, à travers les cas de la Tunisie et du Maroc. Les déterminants de telles politiques sont analysés de manière fine en démontant les rouages de la complexité institutionnelle européenne et en donnant la parole aux acteurs, de la conception à la mise en oeuvre.
Cette étude vise à montrer la complexité institutionnelle de l'Europe. Pour cela, elle donne la parole aux acteurs et prend les cas de la Tunisie et du Maroc.
EXTRAIT
Janvier 2011. Révolution du jasmin, place Tahrir, printemps arabes, révoltes arabes, révolutions arabes... les termes ne manquent pas pour désigner les protestations populaires dans le monde arabe dès le début de l'année 2011, qui déboucheront, en fonction des pays, sur un changement de régime (Tunisie), une guerre civile (Lybie, Syrie), une ouverture politique mineure (Maroc) ou davantage de répression (Bahreïn). Très vite apparaissent des questionnements sur le soutien apporté jusqu'alors à ces régimes par différents acteurs, dont l'Union européenne. Le discours européen de soutien aux droits de l'homme et à la démocratie est présenté comme peu crédible, voire manquant de sincérité. Depuis un quart de siècle, pourtant, avec la fin de la guerre froide, la démocratie et les droits humains ont acquis une place centrale parmi les principes organisateurs d'un nouvel ordre international. C'est sur la base de ces principes que, de plus en plus, doit se fonder la légitimité des pouvoirs nationaux et internationaux. Tant les institutions internationales que les démocraties libérales industrialisées se donnent pour objectif de promouvoir la démocratie et prétendent en faire une condition de la légitimité des gouvernements et de l'instauration de relations commerciales et de coopération. Dans ce contexte international de globalisation et d'après-guerre froide, l'Union européenne a progressivement mis en place un engagement en faveur de la démocratisation dans ses politiques extérieures et de développement, ainsi que des politiques et des outils au service de cet engagement. Dans le cas des relations avec ses voisins méditerranéens, la démocratie a constitué l'un des éléments présentés comme centraux dès la mise en place du partenariat euro-méditerranéen et du Processus de Barcelone en 1995. Cet ouvrage étudie les pratiques de l'Union européenne dans ses politiques de promotion de la démocratie au Maroc et en Tunisie. Il analyse les déterminants de ces politiques, pour mettre en évidence l'importance de la complexité institutionnelle européenne, à même d'expliquer les pratiques des acteurs tout au long de la chaîne de production et de la mise en oeuvre des politiques de promotion de la démocratie.
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