Seminar paper de l’année 2008 dans le domaine Etudes des langues romanes - Français - Autres, note: 1, Università di Siena, langue: Français, résumé: 1. Introduction “Le sourire, Momo ce n’est pas un truc pour les gens heureux: c’est sourire qui rend heureux!” Une thérapie par le sourire, voilà la sagesse de Monsieur Ibrahim dans cette courte réplique. Sourire est une manière tellement simple pour rendre heureux nous mêmes et aussi les gens qui nous entourent. Cette phrase de Monsieur Ibrahim m’a touchée immédiatement et je l’ai associée au bonheur dans le monde. C’est un sujet que m’interesse baucoup et voilà que j’ai fait des recherches sur le bonheur, dès origines à aujourd’hui. J’ai consideré les opinions du monde classique, les philosophes et la societé contemporaine. Il semble que Monsieur Ibrahim a trouvé son bonheur aussi dans sa religion. C’est pourquoi je veux dire quelques mots sur le soufisme. “Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran” est une histoire toute simple, c’est une rencontre qui nous aidera peut être à sentir que souvent le miracle de la réconciliation est là, plus proche parfois qu’on ne l’imagine, au bout de la rue peut-être, chez quelqu’un que l’on n’a jamais pris la peine de regarder ou d’écouter. Ce film et aussi le livre ne perdent rien avec le passage du temps. Ils sont plein de sujets actuels. Aujourd’hui qu’on vit ensemble avec des étrangers ce film est un message simple mais efficace de tolérance envers l’autre. Cet étranger qui fait peur et dont on se méfie, dont on a peur car on ne comprend pas, et bien souvent car on ne fait pas l’effort de comprendre, sa culture. Le film est très proche au livre et tous les deux me plaîent beaucoup. Je les conseillerai tout de meme que si on a déjà tout lu ce qui nous tient à coeur. Les deux, monsieur Ibrahim et Moïse, fonctionne à merveille et se lit comme une forme de filiation entre deux amis qui se choisissent. Ils me font penser à les deux du film “Le nom de la rose” dans lequel un père sert de guide à un jeune prêtre. Le jeune prêtre conservera une fleur dans sa bible (la fleur de son amour) et de la même manière monsieur Ibrahim conserve des fleurs dans son Coran qu’il offrira au jeune Moïse. Monsieur Ibrahim est heureux de vivre car il sait ce qu’il y a dans son Coran, comme on découvre à la fin du film que sont les fleurs du Coran, les fleurs de son amour qu’il ira retrouvé avec Momo en Turquie. C’est un film habité d’une grande poésie qui fait d’un vieil arabe une sorte de sage, un guide qui transmet son savoir à un jeune homme à qui il passe le relais dans un geste de filiation.