À travers son témoignage, Azari nous conte son parcours qui semble tout droit sorti d’un roman. Son histoire commence aux heures les plus sombres de l’Union soviétique. Séparé de sa famille au moment des Grandes Purges, il poursuit sa route jusqu’à atteindre les plus hauts sommets des arts de la danse. Danseur et professeur pour le Ballet national de Cuba, il acquiert progressivement une renommée internationale, avant de retourner en Russie danser pour le Bolchoï, puis à Bruxelles et à Madrid, où il rejoint sa sœur alors directrice du Ballet national. En 1991, il devient professeur au Béjart Ballet Lausanne, où il continue d’enseigner aujourd’hui. Son ascension vertigineuse est également une fenêtre sur son époque et sur le monde du ballet du XXe siècle, avec en filigrane la présence de sa sœur, ce monument de la danse classique mondialement connu, sur lequel il pose un regard tendre. Page après page, il remonte les années de sa mémoire.
Son récit est un véritable témoignage sur un monde qui, aujourd’hui encore, fascine et passionne, celui du ballet. Cet univers feutré et mystérieux est souvent l’objet d’inspiration de grandes œuvres de notre temps, comme ce fut le cas avec le film à succès Black Swan. Les deux enfants Plissetski ont grandi avec le XXe siècle en toile de fond, ses événements historiques et ses autres icônes, toutes plus colorées les unes que les autres : Maurice Béjart, célèbre danseur et chorégraphe français, Mikhaïl Barychnikov, l’un des danseurs les plus importants de son temps, Lili Brik, actrice et réalisatrice soviétique, Olga Lepechinskaïa, danseuse du Bolchoï, Alicia Alonso, chorégraphe et ancienne directrice du Ballet national de Cuba, Jorge Donn et bien d’autres. À travers anecdotes et souvenirs, Azari met en lumière les facettes les plus opaques du Moscou des artistes et, bien entendu, de sa sœur Maïa.
Avec beaucoup d’amour et d’admiration, il revient sur des moments communs de leur histoire, les révélant sous le prisme de sa personnalité, très différente de celle de sa sœur, montrant leur passé sous un angle nouveau et réaliste. Bien que divergeant sur certains points avec la vision de Maïa, cet ouvrage demeure un vibrant hommage à la diva du ballet, une « stikhia », selon ses mots, une force de la nature.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Azari Plissetski étudie la musique à l'École centrale de musique du Conservatoire de Moscou et dédie sa vie au ballet à l'âge de 12 ans, âge auquel il intègre l'Académie de ballet du Bolchoï. Il débute sa carrière de danseur au Théâtre Bolchoï en 1957 puis, en 1963, il est envoyé à Cuba pour participer à la création de l'École nationale de ballet. Il y séjourne jusqu'en 1973. Dans les années 1970, il retourne au Bolchoï, puis contninue de mener sa carrière de danseur jusqu'en 1978. Par la suite, il collabore comme chorégraphe et professeur invité dans différentes compagnies internationales. Depuis 1991, il est professeur de danse au Ballet Béjart de Lausanne.
Son récit est un véritable témoignage sur un monde qui, aujourd’hui encore, fascine et passionne, celui du ballet. Cet univers feutré et mystérieux est souvent l’objet d’inspiration de grandes œuvres de notre temps, comme ce fut le cas avec le film à succès Black Swan. Les deux enfants Plissetski ont grandi avec le XXe siècle en toile de fond, ses événements historiques et ses autres icônes, toutes plus colorées les unes que les autres : Maurice Béjart, célèbre danseur et chorégraphe français, Mikhaïl Barychnikov, l’un des danseurs les plus importants de son temps, Lili Brik, actrice et réalisatrice soviétique, Olga Lepechinskaïa, danseuse du Bolchoï, Alicia Alonso, chorégraphe et ancienne directrice du Ballet national de Cuba, Jorge Donn et bien d’autres. À travers anecdotes et souvenirs, Azari met en lumière les facettes les plus opaques du Moscou des artistes et, bien entendu, de sa sœur Maïa.
Avec beaucoup d’amour et d’admiration, il revient sur des moments communs de leur histoire, les révélant sous le prisme de sa personnalité, très différente de celle de sa sœur, montrant leur passé sous un angle nouveau et réaliste. Bien que divergeant sur certains points avec la vision de Maïa, cet ouvrage demeure un vibrant hommage à la diva du ballet, une « stikhia », selon ses mots, une force de la nature.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Azari Plissetski étudie la musique à l'École centrale de musique du Conservatoire de Moscou et dédie sa vie au ballet à l'âge de 12 ans, âge auquel il intègre l'Académie de ballet du Bolchoï. Il débute sa carrière de danseur au Théâtre Bolchoï en 1957 puis, en 1963, il est envoyé à Cuba pour participer à la création de l'École nationale de ballet. Il y séjourne jusqu'en 1973. Dans les années 1970, il retourne au Bolchoï, puis contninue de mener sa carrière de danseur jusqu'en 1978. Par la suite, il collabore comme chorégraphe et professeur invité dans différentes compagnies internationales. Depuis 1991, il est professeur de danse au Ballet Béjart de Lausanne.