Agoult Marie d' – Mémoires : Après Mes Souvenirs dans lesquels Marie d'Agoult (1805-1876, elle écrivit sous le pseudonyme de Daniel Stern), née de Flavigny, évoque son enfance et le début de sa vie conjugale avec le comte Charles d 'Agoult, ces Mémoires retracent, pour l’essentiel, les cinq ans de sa liaison passionnée avec Franz Liszt. Lorsqu’elle le rencontre, elle a 27 ans, lui 21. Elle étouffe dans l’étroitesse d’un mariage avec un aristocrate dont elle ne partage ni les idées ni les valeurs. La mort de leur fille aînée éloigne encore davantage les époux. Marie sombre dans une profonde dépression. Une nouvelle rencontre en 1833 scellera leur destin : ils partent ensemble 8 jours plus tard, quittant tout pour vivre leur passion. D’abord en Suisse puis en Italie avant de revenir en France. Trois enfants naîtront de cette liaison, dont Cosima, future épouse de Richard Wagner.
[Durant les deux mois passés en Suisse], aucune lettre ne nous parvenait dans nos courses fantastiques à travers la montagne. Personne ne savait notre nom dans les maisons isolées, dans les hameaux où nous nous arrêtions de préférence. Presque partout, à nous voir si semblables par la taille, par la couleur des yeux et des cheveux, par le teint et par le son de la voix, on nous prenait pour frère et soeur ; nous en étions tout ravis.
Bien que restes inachevés à la mort de Marie d'Agoult, ces Mémoires constituant un témoignage précieux de ce destin hors du commun, celui d'une vie de femme libre, dont les idées se heurtèrent aux esprits établis. L'édition publiée ici mêle habilement les extraits des journaux intimes de Marie d'Agoult, eux-mêmes parfois commentés a posteriori par F. Liszt ! On pénètre ainsi dans l'intimité de leur vie et l'on est touché par ce récit aussi vivant que teinté parfois de nostalgie.
[Durant les deux mois passés en Suisse], aucune lettre ne nous parvenait dans nos courses fantastiques à travers la montagne. Personne ne savait notre nom dans les maisons isolées, dans les hameaux où nous nous arrêtions de préférence. Presque partout, à nous voir si semblables par la taille, par la couleur des yeux et des cheveux, par le teint et par le son de la voix, on nous prenait pour frère et soeur ; nous en étions tout ravis.
Bien que restes inachevés à la mort de Marie d'Agoult, ces Mémoires constituant un témoignage précieux de ce destin hors du commun, celui d'une vie de femme libre, dont les idées se heurtèrent aux esprits établis. L'édition publiée ici mêle habilement les extraits des journaux intimes de Marie d'Agoult, eux-mêmes parfois commentés a posteriori par F. Liszt ! On pénètre ainsi dans l'intimité de leur vie et l'on est touché par ce récit aussi vivant que teinté parfois de nostalgie.