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*** Cet ebook est optimisé pour la lecture numérique *** La mythologie, ou science de la fable, est l’histoire des fausses divinités que les païens adoraient. Cette adoration s’appelle idolâtrie. Pour en expliquer l’origine, il faut remonter jusqu’à la naissance du monde et consulter l’Ecriture sainte. On y lit que, lorsqu’Adam et Eve eurent été chassés du paradis terrestre, après leur désobéissance, les hommes allèrent se corrompant de plus en plus. Ils oublièrent le Dieu qui les avait créés, et qui les punit par le déluge. Le genre humain, conservé dans la personne de Noé et de sa famille,…mehr

Produktbeschreibung
*** Cet ebook est optimisé pour la lecture numérique *** La mythologie, ou science de la fable, est l’histoire des fausses divinités que les païens adoraient. Cette adoration s’appelle idolâtrie. Pour en expliquer l’origine, il faut remonter jusqu’à la naissance du monde et consulter l’Ecriture sainte. On y lit que, lorsqu’Adam et Eve eurent été chassés du paradis terrestre, après leur désobéissance, les hommes allèrent se corrompant de plus en plus. Ils oublièrent le Dieu qui les avait créés, et qui les punit par le déluge. Le genre humain, conservé dans la personne de Noé et de sa famille, ne tarda pas à se corrompre de nouveau. Dieu lui infligea un autre châtiment, la confusion des langues, à la tour de Babel. Ce fut le signal de la dispersion des hommes et de leur partage en peuples et en nations. Dès lors, éloignés de leur commune origine, ils perdirent la mémoire des traditions saintes. L’idée de Dieu s’altéra dans les esprits, et la connaissance de la vraie religion semblait destinée à périr, si Abraham n’eût été choisi pour être le chef du peuple juif, qui devait la conserver. Chez les autres nations, pour expliquer l’origine du mal, on associa à l’idée d’un dieu bon celle d’un génie malfaisant. Vint ensuite le culte de la nature, dans laquelle les hommes crurent trouver l’image de Dieu. Alors on adora les choses où il paraissait quelque activité ou quelque puissance, le soleil, les astres, le feu et les autres éléments. Bientôt la reconnaissance ou la flatterie déifia les héros et les rois ; enfin, on alla jusqu’à adorer les animaux et les plantes, de sorte que, du temps de Moïse, “tout était dieu chez les païens excepté Dieu même”, selon l’expression de Bossuet.