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"Dans l’intimité familiale, on n’écrit pas tout ce qu’on dit ; on ne dit pas tout ce qu’on pense. — La pensée, la parole échappent ; de l’écrit, que reste-t-il au bout d’un siècle ? Sans doute, il existe des archives privées où doivent être conservés des témoignages singulièrement précieux ; mais, en solliciter seulement l’accès engage sinon à des mensonges, au moins à des omissions, et certainement à des jugements influencés ; je devais ici surtout, pour beaucoup de raisons, conserver une indépendance intacte et entière."
Ceci est le tome 1 sur 2 de cet ouvrage de référence. À PROPOS DE
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Produktbeschreibung
"Dans l’intimité familiale, on n’écrit pas tout ce qu’on dit ; on ne dit pas tout ce qu’on pense. — La pensée, la parole échappent ; de l’écrit, que reste-t-il au bout d’un siècle ? Sans doute, il existe des archives privées où doivent être conservés des témoignages singulièrement précieux ; mais, en solliciter seulement l’accès engage sinon à des mensonges, au moins à des omissions, et certainement à des jugements influencés ; je devais ici surtout, pour beaucoup de raisons, conserver une indépendance intacte et entière."

Ceci est le tome 1 sur 2 de cet ouvrage de référence.
À PROPOS DE L'AUTEUR Louis Claude Frédéric Masson, né à Paris le 8 mars 1847 et mort à Paris le 19 février 1923, est un historien français, spécialiste des études napoléoniennes et secrétaire perpétuel de l'Académie française. Issu d'une famille de hauts magistrats, sa sœur mariée à Édouard Lefebvre de Béhaine, Frédéric Masson se destinait à la diplomatie et devint bibliothécaire au ministère des Affaires étrangères.
En 1886, il fonde la revue Les Lettres et les Arts, qui paraît du 1er janvier 1886 au 1er décembre 1889. À partir de 1894, Frédéric Masson se consacre principalement aux études napoléoniennes dont il devient, en son temps, le spécialiste incontesté, régnant sur une armée de secrétaires et de documentalistes dans son vaste appartement du 122 la rue La Boétie à Paris, puis dans son hôtel particulier de la rue de La Baume. Il est élu à l'Académie française le 18 juin 1903, en remplacement de Gaston Paris, et reçu le 28 janvier 1904 par Ferdinand Brunetière. Il en devint le secrétaire perpétuel le 20 mai 1919.