Maurice : Ici s’est jouée l’Histoire. À la croisée des grandes routes maritimes qui reliaient l’Europe aux Indes orientales et à l’Extrême-Orient, l’Europe à l’Afrique. l’Afrique à l’Asie, c’est à l’île Maurice qu’accostèrent les boutres arabes. les caraques portugais. les galions ou caravelles hollandais et espagnols, les goélettes ou voiliers français et anglais… De cet incessant « trafic maritime » , et humain, qui dura du XVIe au XIXe siècle, est née l’île-mosaïque.
Peuplée de descendants d’esclaves africains et malgaches d’abord, d’Indiens. de descendants d’Européens, de Chinois, elle est une petite planète, un miracle de coexistence entre hindous, chrétiens. musulmans, tamouls. taoistes et bouddhistes. La littérature ne pouvait rendre cette richesse que par un imaginaire unique. Une littérature d’une grande diversité est née du terreau mauricien, irrigué par la mer indienne.
Alors que la mondialisation des échanges progresse, que le monde devient un pour tous, des mondes-miniatures s’imposent, des pays et des régions entières affirment leur identité, revendiquent leur histoire ou leur langue, réinvestissent pleinement leur espace. Quoi de plus parlant qu’une miniature, la nouvelle, pour lever le voile sur ce monde-là, celui d’une diversité infinie et porteuse d’espoir ?
Peuplée de descendants d’esclaves africains et malgaches d’abord, d’Indiens. de descendants d’Européens, de Chinois, elle est une petite planète, un miracle de coexistence entre hindous, chrétiens. musulmans, tamouls. taoistes et bouddhistes. La littérature ne pouvait rendre cette richesse que par un imaginaire unique. Une littérature d’une grande diversité est née du terreau mauricien, irrigué par la mer indienne.
Alors que la mondialisation des échanges progresse, que le monde devient un pour tous, des mondes-miniatures s’imposent, des pays et des régions entières affirment leur identité, revendiquent leur histoire ou leur langue, réinvestissent pleinement leur espace. Quoi de plus parlant qu’une miniature, la nouvelle, pour lever le voile sur ce monde-là, celui d’une diversité infinie et porteuse d’espoir ?