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Oblomov est un roman de l’écrivain russe Ivan Gontcharov publié en 1859. Résumé Ilya Ilitch Oblomov, un propriétaire terrien habitant Saint-Pétersbourg, cultive comme son bien le plus précieux un penchant naturel à la paresse. D’une aboulie chronique et d’une indécrottable apathie, ce personnage, hanté par la nostalgie d’une enfance heureuse et insouciante, passe ses jours à s’incruster dans son meuble favori, un divan. Même l’amour d’Olga se révèle en définitive insuffisant pour vaincre sa force d’inertie. Oblomov terminera ses jours dans la voie qu’il a choisie : faire corps avec son…mehr

Produktbeschreibung
Oblomov est un roman de l’écrivain russe Ivan Gontcharov publié en 1859.
Résumé
Ilya Ilitch Oblomov, un propriétaire terrien habitant Saint-Pétersbourg, cultive comme son bien le plus précieux un penchant naturel à la paresse. D’une aboulie chronique et d’une indécrottable apathie, ce personnage, hanté par la nostalgie d’une enfance heureuse et insouciante, passe ses jours à s’incruster dans son meuble favori, un divan. Même l’amour d’Olga se révèle en définitive insuffisant pour vaincre sa force d’inertie. Oblomov terminera ses jours dans la voie qu’il a choisie : faire corps avec son bien-aimé divan.
Le personnage d’Oblomov, qui n’a pas que des défauts – il est présenté également comme quelqu’un de droit et d’honnête – est devenu symbolique en Russie. Le terme d’oblomovisme , que Gontcharov lui-même place dans la bouche de Stolz, l’ami d’Oblomov, tout au long du roman, a été repris par la critique littéraire, notamment par Nikolaï Dobrolioubov, notamment dans son article Qu’est-ce que l’oblomoverie ?…
Wikipédia
Extrait
CHAPITRE I
M. Élie Oblomoff 1 demeurait, rue Gorokhovaya 2, dans une de ces grandes maisons dont les locataires suffiraient à peupler une ville de district. C’était le matin, et M. Élie Oblomoff était au lit, dans son appartement.
M. Oblomoff pouvait avoir de trente-deux à trente-trois ans : il était de taille moyenne et d’un extérieur agréable ; il avait les yeux gris foncé, mais ses traits accusaient l’absence de toute idée profonde et arrêtée.
La pensée, comme un oiseau, se promenait librement sur son visage, voltigeait dans ses yeux, se posait sur ses lèvres à demi ouvertes et se cachait dans les plis de son front, pour disparaître ensuite tout à fait ; alors, sur toute la physionomie s’étendait une teinte uniforme d’insouciance. L’insouciance se répandait de là dans les poses du corps et jusque dans les plis de la robe de chambre.
Quelquefois le regard devenait terne et exprimait la fatigue ou l’ennui ; mais ni la fatigue ni l’ennui ne pouvaient, même pour un instant, altérer la douceur de la physionomie, tant cette douceur, qui était l’expression habituelle, non-seulement du visage, mais de l’âme, se peignait clairement dans les regards, le sourire et dans chaque mouvement de la tête et de la main.
Un observateur froid et superficiel qui eût jeté un coup d’œil en passant sur Oblomoff, aurait dit : « Ce doit être un bon enfant, un homme qui a le cœur sur la main. » Mais un philosophe doué d’un cœur plus chaud et d’une intelligence plus vive, après avoir longtemps regardé Élie, aurait emporté de cet examen une très-agréable impression.
Le teint d’Oblomoff n’était ni rose, ni brun, ni positivement pâle, mais d’une couleur vague ; il peut se faire qu’il parût ainsi parce qu’Élie s’était affaissé avant l’âge : était-ce par suite du manque d’air ou du manque d’exercice ? peut-être de l’un et de l’autre...