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Essai de l’année 2007 dans le domaine Didactique du français - Litérature, uvres, note: 1,3, Technische Universität Berlin (Institut für französische Literaturwissenschaft), cours: « Cinéma d´Elles » : le cinéma féminin, langue: français, résumé: Par rapport à notre chère et bien connue héroïne littéraire Emma Bovary, rêveuse en regardant passant les nuages, une toute autre vision de la femme est crée en 1975 par Chantal Akerman. Montant son opus magnum Jeanne Dielmann 23 ; Quai du Commerce ; 1080 Bruxelles, la cinéaste compose a vingt-quatre ans une protagoniste, incarnée par l´actrice…mehr

Produktbeschreibung
Essai de l’année 2007 dans le domaine Didactique du français - Litérature, uvres, note: 1,3, Technische Universität Berlin (Institut für französische Literaturwissenschaft), cours: « Cinéma d´Elles » : le cinéma féminin, langue: français, résumé: Par rapport à notre chère et bien connue héroïne littéraire Emma Bovary, rêveuse en regardant passant les nuages, une toute autre vision de la femme est crée en 1975 par Chantal Akerman. Montant son opus magnum Jeanne Dielmann 23 ; Quai du Commerce ; 1080 Bruxelles, la cinéaste compose a vingt-quatre ans une protagoniste, incarnée par l´actrice Delphine Seyrig, qui ne sait plus ni songer, ni désirer et, en effet, ni vivre. À voix basse cela est signalé dans le film par le poème Baudelairien L´Ennemi énonçant que « le Temps mange la vie » , ce qui nous amène au cœur du film. Le temps comme sujet principal se joue sur plusieurs dégrées. C´est-à-dire que d´un côté, la vie de Jeanne Dielmann est extrêmement structurée et hachée par les secondes, les minutes et les heures attachés à la course de relais des tâches féminines à accomplir au temps précis. De l´autre côté et en promettant de revenir plus détaillé sur ce propos au cours de l´analyse, il faut exposer en quelques mots la façon distincte du cinéma Akermanien, qui nous présente la cinématographie comme écoulement du temps. Influencée par le cinéma de la Nouvelle Vague, principalement par Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard, Akerman s´inscrit à l´école supérieur L'INSAS à Bruxelles, où y sont enseigné les techniques liées au théâtre, au cinéma et à la radio-télévision. Toutefois, elle n´y est restée que trois mois, vu qu´elle ne se sentait pas pris au sérieux comme élève ambitieux. Elle quitte l´Europe pour New York, où elle rencontre les films expérimentaux du canadien Michael Snow, qui ont fortement influés son propre rapport au cinéma et dont elle dit qu´il travaille « exclusivement le langage du cinéma sans histoire ou sentiment…c´est le langage même sans la possibilité de s´identifier. » Quant à Snow et son travail en le caractérisant tout brièvement, il s´agit d´une exploration lente de l´espace plus complexe et riche qu’elle ne paraît et qui met ainsi en valeur le mouvement de la caméra et ramène à la réalité du cinéma comme art de faire voir. Comme nous le puissions discerner ensuite, cette conception de la cinématographie se laisse de même découvrir mais d´une manière modifiée dans le film en question...