Quand un gendre de la famille Cazenove décède, les membres se serrent les coudes. En apparence...
La vie s’écoule paisiblement à La Roseraie, le manoir qui abrite trois générations de Cazenove près de Nantes. Jusqu’au jour où Joël, le vieil homme à tout faire, se blesse à la jambe et quitte la propriété. Avec l’arrivée du nouveau jardinier, un jeune homme aussi sympathique que séduisant, puis le décès accidentel de l’un des gendres, l’unité de la famille se fragilise. D’autant plus que la fille du défunt ne croit pas en la thèse de l’accident de voiture… À charge alors pour le commandant Perrot et son acolyte Lefèvre d’aller voir au-delà des portes de ce huis-clos familial… Les Cazenove sont-ils aussi soudés que les apparences peuvent laisser à penser ?
Découvrez une nouvelle enquête pour Perrot et Lefèvre dans un huis-clos familial haletant.
EXTRAIT
La nuit est tombée sur La Roseraie. Une nuit tiède qui exhale le parfum des massifs. Madeleine de Cazenove a laissé sa fenêtre entrebâillée. La brise gonfle doucement le voilage. La vieille dame est songeuse. Elle a allumé la télévision mais elle n’a pas saisi un traître mot de l’intrigue qui se joue sur l’écran. De toute manière, il en est ainsi depuis plusieurs semaines. Depuis le décès de Cédric, en fait. On dirait que plus rien ne sera plus jamais comme avant. Ce n’est pas qu’elle regrette son gendre car pour être honnête, il l’agaçait profondément. Elle serait d’ailleurs bien incapable d’expliquer la cause de cet agacement. Ou au fond si, elle ne la connaît que trop bien. Cédric aimait Anne. Et ça, elle n’est jamais parvenue à le comprendre. Qu’a-t-il pu lui trouver ? Elle était plutôt jolie certes, dans la fraîcheur de ses vingt ans. Mais elle a toujours tellement manqué de charisme. Alors que Cédric était un homme sympathique et charmant vers lequel on était irrésistiblement attiré. Sauf elle, Madeleine. Mais pourquoi diable aurait-elle eu de l’affection pour un homme qui, par l’amour qu’il témoignait à sa fille, lui renvoyait l’image inversée de sa propre histoire. Une histoire d’amour au départ. Une rencontre les yeux pleins d’étoile. Une cour en règle. Un beau mariage. Une naissance. Une fille qu’on allait aimer au premier regard. Et puis le désamour. Insidieux. Progressif. Une étreinte qu’on surprend mais qu’on garde pour soi. Et le refus d’être touchée par ces mêmes mains. Mais des mains qui s’obstinent.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud.
Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes.
Elle se consacre aujourd’hui à l’éducation de ses quatre enfants, à la traduction et… à l’écriture.
Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.
La vie s’écoule paisiblement à La Roseraie, le manoir qui abrite trois générations de Cazenove près de Nantes. Jusqu’au jour où Joël, le vieil homme à tout faire, se blesse à la jambe et quitte la propriété. Avec l’arrivée du nouveau jardinier, un jeune homme aussi sympathique que séduisant, puis le décès accidentel de l’un des gendres, l’unité de la famille se fragilise. D’autant plus que la fille du défunt ne croit pas en la thèse de l’accident de voiture… À charge alors pour le commandant Perrot et son acolyte Lefèvre d’aller voir au-delà des portes de ce huis-clos familial… Les Cazenove sont-ils aussi soudés que les apparences peuvent laisser à penser ?
Découvrez une nouvelle enquête pour Perrot et Lefèvre dans un huis-clos familial haletant.
EXTRAIT
La nuit est tombée sur La Roseraie. Une nuit tiède qui exhale le parfum des massifs. Madeleine de Cazenove a laissé sa fenêtre entrebâillée. La brise gonfle doucement le voilage. La vieille dame est songeuse. Elle a allumé la télévision mais elle n’a pas saisi un traître mot de l’intrigue qui se joue sur l’écran. De toute manière, il en est ainsi depuis plusieurs semaines. Depuis le décès de Cédric, en fait. On dirait que plus rien ne sera plus jamais comme avant. Ce n’est pas qu’elle regrette son gendre car pour être honnête, il l’agaçait profondément. Elle serait d’ailleurs bien incapable d’expliquer la cause de cet agacement. Ou au fond si, elle ne la connaît que trop bien. Cédric aimait Anne. Et ça, elle n’est jamais parvenue à le comprendre. Qu’a-t-il pu lui trouver ? Elle était plutôt jolie certes, dans la fraîcheur de ses vingt ans. Mais elle a toujours tellement manqué de charisme. Alors que Cédric était un homme sympathique et charmant vers lequel on était irrésistiblement attiré. Sauf elle, Madeleine. Mais pourquoi diable aurait-elle eu de l’affection pour un homme qui, par l’amour qu’il témoignait à sa fille, lui renvoyait l’image inversée de sa propre histoire. Une histoire d’amour au départ. Une rencontre les yeux pleins d’étoile. Une cour en règle. Un beau mariage. Une naissance. Une fille qu’on allait aimer au premier regard. Et puis le désamour. Insidieux. Progressif. Une étreinte qu’on surprend mais qu’on garde pour soi. Et le refus d’être touchée par ces mêmes mains. Mais des mains qui s’obstinent.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud.
Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes.
Elle se consacre aujourd’hui à l’éducation de ses quatre enfants, à la traduction et… à l’écriture.
Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.