Bienvenue dans le monde de Clou et Moaï. Ces deux adolescents sont les heureux exclus d'une bande dont le leader, Chisu, les persécute au quotidien.
Mais à force de coups, ils ne sentent plus la peur ni même la douleur. Jusqu'au jour où ils découvrent une table de ping-pong perdue en plein milieu d'un champ, coincée entre une armoire et un vieux canapé en cuir. Ce lieu deviendra leur repère. Ils y rencontreront Secrétin, un Français qui leur apprend l'existence d'une planète ping-pong. Une révélation décisive. Clou et Moaï vont devoir faire un choix : jouer (ou non) une partie de ping-pong capitale. S'ils gagnent, ils pourront alors décider du sort de la planète.
Ping-Pong mêle à la fois un réalisme assez cru, un humour très noir, et un univers fantastique débridé et décapant. Le lecteur y est sans cesse transporté entre le dégoût, l'horreur, et la poésie, l'émotion.
EXTRAIT
À l'extrémité du terrain vague des travaux étaient en cours. C'étaient des travaux pour les tours d'un complexe résidentiel et commercial. Au vu de la profondeur des fondations il s'agissait très certainement d'une immense résidence. Assis sur le sofa, la première chose que nous avons vue, Moaï et moi, c'était le ciel, une immense crane2 traversant le ciel. La crane hissait une structure métallique mesurant plusieurs dizaines de mètres de long. Un paysage dont la vue aurait émerveillé quiconque, pourtant nous n'avons pas été surpris ou crié whaou. Ce n'est pas que nous soyons insensibles, disons simplement que nous avons reçu un peu trop de coups.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- « Ce roman, je vous le conseille fortement, car il ne ressemble à rien de ce que vous avez lui jusqu'ici, sauf à avoir déjà lu Park Min-kyu. Essayez, se laisser surprendre parfois ça a du bon, surtout en littérature. » - Yves Mabon, Les Huit Plumes
- « Curieux livre que celui-ci. Empreint d'un regard allant de la noirceur au détachement, il recèle pourtant une fraîcheur qui se manifeste dans une écriture ludique alliant anglicismes, dessins, paragraphes d'une ligne ou de quatre pages, où pointent souvent l'ironie et l'humour. C'est qu'ici les personnages ne cèdent jamais à l'abattement. » - José Antonio Garcia Simon, Le Courrier
À PROPOS DE L'AUTEUR
Park Min-kyu est un écrivain de la faiblesse et de la petitesse. Il s'insurge contre la cruauté de notre monde et la transition brutale qu'a pu connaître son pays vers le capitalisme. À travers des héros le plus souvent faibles et marginaux, il s'interroge sur le sens que l'on peut donner au mot « humanité », de façon originale et complètement loufoque. Il s'agit là d'une poétique de l'absurde qui confronte le lecteur à ses propres limites et à sa propre cruauté, et l'amène à se remettre en question, lui et le monde dans lequel il vit. Les éléments de science-fiction s'insinuent délicatement dans le texte, transportant crescendo le lecteur dans une tout autre réalité, vers une fin des plus radicales.
Park Min-kyu est un auteur anticonformiste dont les livres et la personnalité font couler beaucoup d'encre. Lors de ses apparitions en public, il porte le plus souvent des lunettes d'aviateur ou des masques de catch. C'est de fait un des auteurs coréens les plus médiatisés. Il est aussi musicien et joue dans un groupe de rock.
Mais à force de coups, ils ne sentent plus la peur ni même la douleur. Jusqu'au jour où ils découvrent une table de ping-pong perdue en plein milieu d'un champ, coincée entre une armoire et un vieux canapé en cuir. Ce lieu deviendra leur repère. Ils y rencontreront Secrétin, un Français qui leur apprend l'existence d'une planète ping-pong. Une révélation décisive. Clou et Moaï vont devoir faire un choix : jouer (ou non) une partie de ping-pong capitale. S'ils gagnent, ils pourront alors décider du sort de la planète.
Ping-Pong mêle à la fois un réalisme assez cru, un humour très noir, et un univers fantastique débridé et décapant. Le lecteur y est sans cesse transporté entre le dégoût, l'horreur, et la poésie, l'émotion.
EXTRAIT
À l'extrémité du terrain vague des travaux étaient en cours. C'étaient des travaux pour les tours d'un complexe résidentiel et commercial. Au vu de la profondeur des fondations il s'agissait très certainement d'une immense résidence. Assis sur le sofa, la première chose que nous avons vue, Moaï et moi, c'était le ciel, une immense crane2 traversant le ciel. La crane hissait une structure métallique mesurant plusieurs dizaines de mètres de long. Un paysage dont la vue aurait émerveillé quiconque, pourtant nous n'avons pas été surpris ou crié whaou. Ce n'est pas que nous soyons insensibles, disons simplement que nous avons reçu un peu trop de coups.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- « Ce roman, je vous le conseille fortement, car il ne ressemble à rien de ce que vous avez lui jusqu'ici, sauf à avoir déjà lu Park Min-kyu. Essayez, se laisser surprendre parfois ça a du bon, surtout en littérature. » - Yves Mabon, Les Huit Plumes
- « Curieux livre que celui-ci. Empreint d'un regard allant de la noirceur au détachement, il recèle pourtant une fraîcheur qui se manifeste dans une écriture ludique alliant anglicismes, dessins, paragraphes d'une ligne ou de quatre pages, où pointent souvent l'ironie et l'humour. C'est qu'ici les personnages ne cèdent jamais à l'abattement. » - José Antonio Garcia Simon, Le Courrier
À PROPOS DE L'AUTEUR
Park Min-kyu est un écrivain de la faiblesse et de la petitesse. Il s'insurge contre la cruauté de notre monde et la transition brutale qu'a pu connaître son pays vers le capitalisme. À travers des héros le plus souvent faibles et marginaux, il s'interroge sur le sens que l'on peut donner au mot « humanité », de façon originale et complètement loufoque. Il s'agit là d'une poétique de l'absurde qui confronte le lecteur à ses propres limites et à sa propre cruauté, et l'amène à se remettre en question, lui et le monde dans lequel il vit. Les éléments de science-fiction s'insinuent délicatement dans le texte, transportant crescendo le lecteur dans une tout autre réalité, vers une fin des plus radicales.
Park Min-kyu est un auteur anticonformiste dont les livres et la personnalité font couler beaucoup d'encre. Lors de ses apparitions en public, il porte le plus souvent des lunettes d'aviateur ou des masques de catch. C'est de fait un des auteurs coréens les plus médiatisés. Il est aussi musicien et joue dans un groupe de rock.
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