Tout Giraudoux se trouve-t-il déjà dans son premier livre, ces Provinciales, parues en 1909 ? C’est tout au moins un point de départ passionnant. Giraudoux introduisait dans le roman l’impressionnisme qui avait déhoà triomphé en peinture et en musique.
Le premier texte raconte les envols imaginatifs d’un petit garçon entre Tours et Châteauroux. Le dernier relate les aventure tendres et cocasses d’adultes : c’est la célèbre Pharmacienne où l’intelligence et l’humour s’unissent pour créer une espèce de sensibilité nouvelle. On a pu accuser Giraudoux d’un excès de préciosité, mais c’est par la spontanéité poétique qu’il s’écarte de l’art tendu de son maître Jules Renard.
Rare merveille : on a dit que le style de Giraudoux était assez personnel pour dispenser notre auteur d’invention romanesque. c’est qu’il invente à chaque instant dans le détail et ne cesse d’être imprévu. C’est le maître de l’école buissonnière.
Le premier article consacré à Provinciales porte la signature d’André Gide : « Les qualités de ce livre sont si remarquables qu’elles me laissent croire que l’auteur, sur lequel du reste je ne sais rien, a déjà passé la première jeunesse. »
Giraudoux allait avoir vingt-sept ans. Il n’avait pas encore la grâce de Mozart, mais tout le charme de Debussy. Il était déjà un enchanteur.
Le premier texte raconte les envols imaginatifs d’un petit garçon entre Tours et Châteauroux. Le dernier relate les aventure tendres et cocasses d’adultes : c’est la célèbre Pharmacienne où l’intelligence et l’humour s’unissent pour créer une espèce de sensibilité nouvelle. On a pu accuser Giraudoux d’un excès de préciosité, mais c’est par la spontanéité poétique qu’il s’écarte de l’art tendu de son maître Jules Renard.
Rare merveille : on a dit que le style de Giraudoux était assez personnel pour dispenser notre auteur d’invention romanesque. c’est qu’il invente à chaque instant dans le détail et ne cesse d’être imprévu. C’est le maître de l’école buissonnière.
Le premier article consacré à Provinciales porte la signature d’André Gide : « Les qualités de ce livre sont si remarquables qu’elles me laissent croire que l’auteur, sur lequel du reste je ne sais rien, a déjà passé la première jeunesse. »
Giraudoux allait avoir vingt-sept ans. Il n’avait pas encore la grâce de Mozart, mais tout le charme de Debussy. Il était déjà un enchanteur.