En un temps où les relations entre prêtres et laïcs sont fortement interrogées, il est intéressant de voir comment Madeleine Delbrêl (1904-1964), assistante sociale et mystique, a elle-même inscrit ses contacts avec de nombreux prêtres. On la voit s'exprimer avec respect mais liberté et souvent aussi avec aplomb, en une période où les rôles étaient pourtant assez figés. Édifiantes notamment ses relations avec l'abbé Lorenzo, son confesseur, et le père Jacques Loew, à l'origine de l'intuition des prêtres-ouvriers. Sa vision est réaliste aussi, elle sait les pièges qui peuvent se glisser dans les relations homme-femme, où l'on tombe ou fait tomber, et elle ose les dévoiler.
Madeleine est avant tout une disciple du Christ, une femme à l'écoute de la Parole et des autres. Ses écrits sont inspirants, par sa fidélité à l'Église et sa liberté d'enfant de Dieu.
Madeleine est avant tout une disciple du Christ, une femme à l'écoute de la Parole et des autres. Ses écrits sont inspirants, par sa fidélité à l'Église et sa liberté d'enfant de Dieu.