La mort d'un policier au passé sulfureux lance le lieutenant Barbicaut sur une nouvelle enquête peu avant les émeutes de 2005 !
Quelques semaines avant les émeutes de 2005, le Lieutenant Barbicaut fait face à la montée des tensions dans les cités nord de Paris. C’est dans ce climat de repli communautaire qu’il doit enquêter sur l’homicide d’un policier. Alors qu’il découvre le passé violent de la victime, son enquête le conduit sur la piste d’un loup solitaire d’Al Qaïda, de retour d’une guerre en Moyen Orient.
Le policier aura à œuvrer dans des quartiers abandonnés qui oscillent entre violence et toxicomanie. Il devra faire la lumière sur les souffrances de chacun, et aller au bout d’une enquête crépusculaire qu’il faudra vite refermer. Jusqu’aux émeutes, quand la cité part en sucette.
Ce roman est le second tome des chroniques de Barbicaut, des polars où l’exercice du métier de policier est une leçon de vie, et la banlieue traitée sans autre concession que celle de la poésie urbaine.
C’est une histoire bien triste mon frère, comme la banlieue en sort parfois de son ventre et qu’elle remet aussitôt dans ses entrailles.
Découvrez sans plus attendre une enquête pleine de rebondissements au coeur des banlieues françaises et des milieux djihadistes.
EXTRAIT
Le lendemain, un agent de la police municipale se rendait à son travail à pied quand, aux abords d’une cité trois types cagoulés sont tombés sur lui et l’ont tabassé jusqu’à ce qu’il s’évanouisse. Puis ils sont partis en courant.
L’affaire a provoqué indignation et émoi dans la ville. Charles Gaillard m’a appelé en me demandant de travailler étroitement avec lui, ce que mon bureaucrate de commissaire trouve être une excellente idée.
Marc, le policier agressé, soupçonne des jeunes de la cité grande borne. Mais comme ils étaient cagoulés et n’ont rien dit, il ne peut reconnaître ni les visages ni les voix. Seuls les poignets entre la manche des sweats et des mains gantées permettent de dire que les agresseurs sont deux beurs et un noir. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Je prends la plainte du flic municipal choqué, et j’entends ses collègues comme son chef, pour connaître les types qu’ils ont ennuyés et qui auraient des motifs à passer Marc à tabac. Je vois que tout le monde est gêné, qu’un silence verrouille les visages, que les policiers ont perdu en spontanéité.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après avoir fait des études de droit, Rémy Lasource est devenu fonctionnaire. Il a travaillé quelques années en banlieue nord de Paris au contact des policiers et des magistrats, et vit aujourd’hui en limousin. Edité chez Ex Æquo pour ce dixième ouvrage, il est jury du prix Zadig de la nouvelle policière.
Quelques semaines avant les émeutes de 2005, le Lieutenant Barbicaut fait face à la montée des tensions dans les cités nord de Paris. C’est dans ce climat de repli communautaire qu’il doit enquêter sur l’homicide d’un policier. Alors qu’il découvre le passé violent de la victime, son enquête le conduit sur la piste d’un loup solitaire d’Al Qaïda, de retour d’une guerre en Moyen Orient.
Le policier aura à œuvrer dans des quartiers abandonnés qui oscillent entre violence et toxicomanie. Il devra faire la lumière sur les souffrances de chacun, et aller au bout d’une enquête crépusculaire qu’il faudra vite refermer. Jusqu’aux émeutes, quand la cité part en sucette.
Ce roman est le second tome des chroniques de Barbicaut, des polars où l’exercice du métier de policier est une leçon de vie, et la banlieue traitée sans autre concession que celle de la poésie urbaine.
C’est une histoire bien triste mon frère, comme la banlieue en sort parfois de son ventre et qu’elle remet aussitôt dans ses entrailles.
Découvrez sans plus attendre une enquête pleine de rebondissements au coeur des banlieues françaises et des milieux djihadistes.
EXTRAIT
Le lendemain, un agent de la police municipale se rendait à son travail à pied quand, aux abords d’une cité trois types cagoulés sont tombés sur lui et l’ont tabassé jusqu’à ce qu’il s’évanouisse. Puis ils sont partis en courant.
L’affaire a provoqué indignation et émoi dans la ville. Charles Gaillard m’a appelé en me demandant de travailler étroitement avec lui, ce que mon bureaucrate de commissaire trouve être une excellente idée.
Marc, le policier agressé, soupçonne des jeunes de la cité grande borne. Mais comme ils étaient cagoulés et n’ont rien dit, il ne peut reconnaître ni les visages ni les voix. Seuls les poignets entre la manche des sweats et des mains gantées permettent de dire que les agresseurs sont deux beurs et un noir. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Je prends la plainte du flic municipal choqué, et j’entends ses collègues comme son chef, pour connaître les types qu’ils ont ennuyés et qui auraient des motifs à passer Marc à tabac. Je vois que tout le monde est gêné, qu’un silence verrouille les visages, que les policiers ont perdu en spontanéité.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après avoir fait des études de droit, Rémy Lasource est devenu fonctionnaire. Il a travaillé quelques années en banlieue nord de Paris au contact des policiers et des magistrats, et vit aujourd’hui en limousin. Edité chez Ex Æquo pour ce dixième ouvrage, il est jury du prix Zadig de la nouvelle policière.