Aventures déroutantes entre Afghanistan et Belgique pour le premier roman de John HenryA cause de la folie des hommes, Jack de Kaboul épouse une vie paradoxale, tissée sur le fil. Résister jusqu’à embrasser une double vie, forcer le destin et s’enfuir, tel est le prix de la liberté pour certains enfants d’Afghanistan.Dans une langue tendre et poétique, l’auteur nous livre une aventure hors du commun, inspirée de faits réels, et signe un premier roman vibrant, percutant. A PROPOS DE L'AUTEURAvant de publier son premier roman, John Henry a été salué par de nombreuses récompenses littéraires. Il a obtenu le prix d'été et d'hiver 2012 du concours shortédition, celui du concours de nouvelles 2013 de la Fédération Wallonie-Bruxelles et est également lauréat de la matinale 2013 de la littérature courte.EXTRAIT Je m’appelle Jack. Mes parents habitent une petite maison blanche, sur les hauteurs de Kaboul, à Deh Afghanan, sous l’antenne de télévision, une de ces maisons auxquelles on peut seulement avoir accès à pied. On ne se souvient honnêtement de rien avant trois ans et ce que je sais, c’est qu’aussi loin que ma mémoire puisse remonter, on m’appelait Jack. J’avais les cheveux courts et un bonnet noir par-dessus. Je descendais à la réserve d’eau avec mon père, nous remplissions nos bidons, on les posait sur le dos de notre âne Fakir et puis je n’avais même pas à tirer sur sa crinière, il me suivait partout Fakir et nous remontions la colline.