"Regrets sur ma vieille robe de chambre ou Avis a ceux qui ont plus de gout que de fortune" est un essai rédigé par Denis Diderot en 1768 et inséré l’année suivante dans la Correspondance littéraire. Il fut publié en volume en 1772 sans l'accord de l'auteur par Friedrich Ring dans une brochure petit in-8°, sans indication de lieu, mais sortant certainement d’une imprimerie suisse.
L’écrivain avait rendu un service signalé a Marie-Thérese Geoffrin, fameuse par le salon littéraire qu’elle tint avec tant de distinction. Pour lui témoigner sa reconnaissance, elle fit un jour déménager tous les pauvres meubles du philosophe et les remplaça par d’autres qui, quoique plus beaux et meilleurs, ne méritaient pas cependant, parait-il, un éloge si pompeux. Le lecteur remarquera une admirable appréciation du talent du peintre Vernet. Le texte a parfois été considéré comme une introduction au Salon de 1769.
A plus grande échelle, ce petit texte, écrit sur un ton ironique, est prétexte a une réflexion douce-amere sur le destin des philosophes face a la prospérité et les compromis auxquels l’intellectuel vieillissant peut, l’âge aidant, se laisser aller : « Mes amis, gardez vos vieux amis. Mes amis, craignez l’atteinte de la richesse. Que mon exemple vous instruise. La pauvreté a ses franchises ; l’opulence a sa gene ».
L’écrivain avait rendu un service signalé a Marie-Thérese Geoffrin, fameuse par le salon littéraire qu’elle tint avec tant de distinction. Pour lui témoigner sa reconnaissance, elle fit un jour déménager tous les pauvres meubles du philosophe et les remplaça par d’autres qui, quoique plus beaux et meilleurs, ne méritaient pas cependant, parait-il, un éloge si pompeux. Le lecteur remarquera une admirable appréciation du talent du peintre Vernet. Le texte a parfois été considéré comme une introduction au Salon de 1769.
A plus grande échelle, ce petit texte, écrit sur un ton ironique, est prétexte a une réflexion douce-amere sur le destin des philosophes face a la prospérité et les compromis auxquels l’intellectuel vieillissant peut, l’âge aidant, se laisser aller : « Mes amis, gardez vos vieux amis. Mes amis, craignez l’atteinte de la richesse. Que mon exemple vous instruise. La pauvreté a ses franchises ; l’opulence a sa gene ».