En 1975, Dzung, étudiant privilégié, erre dans la ville de Saïgon à la quête d'un bon plan pour la nuit avec son ami, Hung, un soldat qui s'est éclipsé du front pour cette joyeuse occasion.
Saïgon, le 11 janvier 1975 : la guerre a trente ans. Mais comme tous les samedis dans la métropole sud-vietnamienne, le week-end vient juste de commencer. Dzung, étudiant privilégié, erre dans la ville à la quête d'un bon plan pour la nuit avec son ami, Hung, un soldat qui s'est éclipsé du front pour cette joyeuse occasion. Pendant leur périple sur leur belle motocyclette, ils croisent tout une galerie de personnages hauts en couleurs : une aventurière lasse du sexe, des adolescentes qui vont à leur bal de débutantes, une jeune fille de province perdue, une prostituée de 17 ans atteinte par le bovarysme, un milicien évacué médical, un parachutiste de retour d'embuscade, une veuve muette, un analyste de la CIA pour une fois correct... Et en bruit de fond, la guerre qui a toujours été là, comme la canonnade à 10 kilomètres des dancings populaires...
Un roman qui croise les portraits de différents personnages afin de dresser un tableau de la vie quotidienne et populaire à la fin de la guerre du Vietnam : une aventurière lasse du sexe, des adolescentes qui vont à leur bal de débutantes, une jeune fille de province perdue, une prostituée de 17 ans atteinte par le bovarysme, un milicien évacué médical, un parachutiste de retour d'embuscade,...
EXTRAIT
Les antennes de télévision prenaient racine sur les toits-terrasses et « Bonanza » avec « Batman » faisaient leur apparition sur les postes japonais en version originale US sans sous-titrage. Cela ne semblait pas poser de problèmes, tout le monde parlait Anglais, du moins « OK Salem » et tout le monde le comprenait, du moins « Bing ! », « Bang ! » et « Boom ! »
On était passé du jaune vacillant des ampoules à incandescence au vert instable des tubes à fluorescence. Le manque d'électricité était cependant pérenne quelle que soit l'époque, pour alimenter les 78 tours Pathé-Marconi comme pour les enregistreurs à cassette nippons. D'une guerre à l'autre, la situation sécuritaire ne s'était pas améliorée non plus, le couvre-feu toujours institué à minuit et lorsque la circulation s'était tarie, l'on distinguait nettement le bercement monotone de l'artillerie à quinze kilomètres. Mais à Saigon même, le bruit des motocyclettes l'emportait maintenant sur celui des canons.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né au Vietnam en 1955, Dô Khiêm alias Dô Kh., vit entre Paris et la Californie. Poète, romancier, essayiste et scénariste attiré par le cinéma documentaire, il compte parmi les écrivains vietnamiens les plus novateurs. Saigon Samedi est son second roman écrit en français après Khmer Boléro.
Saïgon, le 11 janvier 1975 : la guerre a trente ans. Mais comme tous les samedis dans la métropole sud-vietnamienne, le week-end vient juste de commencer. Dzung, étudiant privilégié, erre dans la ville à la quête d'un bon plan pour la nuit avec son ami, Hung, un soldat qui s'est éclipsé du front pour cette joyeuse occasion. Pendant leur périple sur leur belle motocyclette, ils croisent tout une galerie de personnages hauts en couleurs : une aventurière lasse du sexe, des adolescentes qui vont à leur bal de débutantes, une jeune fille de province perdue, une prostituée de 17 ans atteinte par le bovarysme, un milicien évacué médical, un parachutiste de retour d'embuscade, une veuve muette, un analyste de la CIA pour une fois correct... Et en bruit de fond, la guerre qui a toujours été là, comme la canonnade à 10 kilomètres des dancings populaires...
Un roman qui croise les portraits de différents personnages afin de dresser un tableau de la vie quotidienne et populaire à la fin de la guerre du Vietnam : une aventurière lasse du sexe, des adolescentes qui vont à leur bal de débutantes, une jeune fille de province perdue, une prostituée de 17 ans atteinte par le bovarysme, un milicien évacué médical, un parachutiste de retour d'embuscade,...
EXTRAIT
Les antennes de télévision prenaient racine sur les toits-terrasses et « Bonanza » avec « Batman » faisaient leur apparition sur les postes japonais en version originale US sans sous-titrage. Cela ne semblait pas poser de problèmes, tout le monde parlait Anglais, du moins « OK Salem » et tout le monde le comprenait, du moins « Bing ! », « Bang ! » et « Boom ! »
On était passé du jaune vacillant des ampoules à incandescence au vert instable des tubes à fluorescence. Le manque d'électricité était cependant pérenne quelle que soit l'époque, pour alimenter les 78 tours Pathé-Marconi comme pour les enregistreurs à cassette nippons. D'une guerre à l'autre, la situation sécuritaire ne s'était pas améliorée non plus, le couvre-feu toujours institué à minuit et lorsque la circulation s'était tarie, l'on distinguait nettement le bercement monotone de l'artillerie à quinze kilomètres. Mais à Saigon même, le bruit des motocyclettes l'emportait maintenant sur celui des canons.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né au Vietnam en 1955, Dô Khiêm alias Dô Kh., vit entre Paris et la Californie. Poète, romancier, essayiste et scénariste attiré par le cinéma documentaire, il compte parmi les écrivains vietnamiens les plus novateurs. Saigon Samedi est son second roman écrit en français après Khmer Boléro.
Dieser Download kann aus rechtlichen Gründen nur mit Rechnungsadresse in A, B, CY, D, EW, E, FIN, F, GR, IRL, I, L, M, NL, P, SLO, SK ausgeliefert werden.