Portrait du « Père de la Nouvelle-France » par Gabriel Gravier
Cet ouvrage est une biographie de Samuel Champlain, le Père de la Nouvelle-France, réalisée à partir des archives des mémoires de Champlain et des récits de ses contemporains, par l'historien Gabriel Gravier (1827-1904). A travers Samuel Champlain, c'est l'exploration du Canada et la naissance de la Nouvelle-France qui sont évoqués ici, notamment les difficultés d'établissement des colons, le désintérêt de la monarchie française envers ces « quelques arpents de neige », les rivalités - déjà - avec les Anglais pour le contrôle de ce vaste territoire et les relations complexes avec les Indiens. Champlain noue en effet des relations privilégiées avec les « Sauvages », Montagnais, Algonquins, Hurons..., qu'il aide à se protéger de leur terrible ennemi, les Iroquois.
L'ouvrage rapporte une foule d'informations sur la vie des Indiens et leur organisation sociale, recueillies par Champlain lui-même. Fondateur de Québec (1608), Samuel Champlain y meurt en 1635 alors qu'il préparait la création de la ville de Montréal.
Une magnifique biographie qui retrace à la fois le parcours d’un homme ambitieux et celui d’une nation.
EXTRAIT
Christophe Colomb, qui ne riait jamais et pontifiait toujours, ne nous apprend-il pas que les sujets du puissant roi Magon ou Mangon naissaient avec une longue queue et qu’ils la dissimulaient sous une tunique qui leur tombait sur les talons ? À la vérité, les sujets du roi Magon avaient une longue queue, mais elle n’était pas attachée où le disait Colomb ; en bon chinois qu’ils étaient, ils la tressaient soigneusement et se la laissaient pendre dans le dos.
Au moment où Jean Alfonse écrivait son Hydrographie, Copernic découvrait que le soleil est au centre de l’infini, comme assis sur un trône, et qu’il fait tourner en cercle, despotiquement, sa famille d’astres. Cette découverte modifiait notre horizon cosmographique.
On retrouvait alors un nouveau monde. La vieille Europe tressaillait, lisait avec enthousiasme les récits des marins, les descriptions de constellations, de terres, de mers, d’hommes, d’animaux, de plantes inconnus. L’homme comprenait les harmonies de la nature, admirait, et son ambition ne connaissait plus de limites.
À PROPOS DE L’AUTEUR
Gabriel Gravier (né le 19 mars 1928 à Villers-Robert- mort le 25 avril 1996 à Colmar) est un écrivain autodidacte et un ancien inspecteur d'assurances français.
Cet ouvrage est une biographie de Samuel Champlain, le Père de la Nouvelle-France, réalisée à partir des archives des mémoires de Champlain et des récits de ses contemporains, par l'historien Gabriel Gravier (1827-1904). A travers Samuel Champlain, c'est l'exploration du Canada et la naissance de la Nouvelle-France qui sont évoqués ici, notamment les difficultés d'établissement des colons, le désintérêt de la monarchie française envers ces « quelques arpents de neige », les rivalités - déjà - avec les Anglais pour le contrôle de ce vaste territoire et les relations complexes avec les Indiens. Champlain noue en effet des relations privilégiées avec les « Sauvages », Montagnais, Algonquins, Hurons..., qu'il aide à se protéger de leur terrible ennemi, les Iroquois.
L'ouvrage rapporte une foule d'informations sur la vie des Indiens et leur organisation sociale, recueillies par Champlain lui-même. Fondateur de Québec (1608), Samuel Champlain y meurt en 1635 alors qu'il préparait la création de la ville de Montréal.
Une magnifique biographie qui retrace à la fois le parcours d’un homme ambitieux et celui d’une nation.
EXTRAIT
Christophe Colomb, qui ne riait jamais et pontifiait toujours, ne nous apprend-il pas que les sujets du puissant roi Magon ou Mangon naissaient avec une longue queue et qu’ils la dissimulaient sous une tunique qui leur tombait sur les talons ? À la vérité, les sujets du roi Magon avaient une longue queue, mais elle n’était pas attachée où le disait Colomb ; en bon chinois qu’ils étaient, ils la tressaient soigneusement et se la laissaient pendre dans le dos.
Au moment où Jean Alfonse écrivait son Hydrographie, Copernic découvrait que le soleil est au centre de l’infini, comme assis sur un trône, et qu’il fait tourner en cercle, despotiquement, sa famille d’astres. Cette découverte modifiait notre horizon cosmographique.
On retrouvait alors un nouveau monde. La vieille Europe tressaillait, lisait avec enthousiasme les récits des marins, les descriptions de constellations, de terres, de mers, d’hommes, d’animaux, de plantes inconnus. L’homme comprenait les harmonies de la nature, admirait, et son ambition ne connaissait plus de limites.
À PROPOS DE L’AUTEUR
Gabriel Gravier (né le 19 mars 1928 à Villers-Robert- mort le 25 avril 1996 à Colmar) est un écrivain autodidacte et un ancien inspecteur d'assurances français.