Femmes qui écrivent à propos de femmes pour combler, peu à peu, ce grand vide laissé par une histoire écrite par des hommes. Les femmes avec leur travail, leur voix, leur regard, leurs paroles enrichissent la mémoire, ouvrant ainsi un scénario sur le quotidien dont elles sont protagonistes. N.A. nous fait entrer dans son monde en nous racontant sa famille vécue dans un contexte social représenté par une division de classe très marquée. C’est la vie de femmes et d’hommes stigmatisée par le fascisme, la guerre et la résistance. Le tableau s’élargie peu à peu à travers l’expérience de jeunes femmes, contraintes d’émigrer en ville où elles étaient brutalement exploitées. C’est précisément l’exploitation qui les amènera à se rebeller et à découvrir la lutte de classes.
Dans les revers de la guerre et de la pauvreté on découvre encore une fois comme victimes privilégiées les femmes, surtout si leurs problèmes les excluent de la « normalité » et finissent par être ensevelies vivantes dans les asiles, que seule la force d’un médecin comme Basaglia arrivera à fermer. Bien que ses idées n’aient pas été suivies jusqu’au bout. Bien au contraire.
Dans les revers de la guerre et de la pauvreté on découvre encore une fois comme victimes privilégiées les femmes, surtout si leurs problèmes les excluent de la « normalité » et finissent par être ensevelies vivantes dans les asiles, que seule la force d’un médecin comme Basaglia arrivera à fermer. Bien que ses idées n’aient pas été suivies jusqu’au bout. Bien au contraire.