L'un des traits particuliers des systèmes actuels de gouvernance des affaires publiques est sa nature anti-démocratique où seuls les adeptes zélés des partis politiques investissent l'appareil étatique. En effet, le renforcement et l'extension de leur mainmise sur l'Etat s'accompagnent de la sécularisation de plus en plus marquée de l'idéologie financratique aux antipodes de l'attente et des aspirations des populations, des individus qui composent la société. Lorsqu'il est question de démocratie, une problématique et non des moindres surgit, celle de l'appareil étatique ou de gouvernement. La seule alternative qui est proposée depuis fort longtemps par les Stratèges est celle d'une compétition acharnée des partis politiques pour le titre tant convoité : le Pouvoir. Pour y parvenir, l'invention des instruments électoraux (suffrage, scrutin, vote, référendum) est la solution idéale pour s'introniser dans l'appareil de gouvernement. Qu'une infime faction de la population soumet et dirige l'ensemble de la société, n'est-ce pas là une forme dictatoriale, c'est à dire anti-démocratique et anti-égalitaire ? Dès lors, ne peut-on pas imaginer un appareil de gouvernement qu'administrent des hommes et des femmes de toute origine, solidement instruits et occupant leurs fonctions après avoir obtenus avec succès le difficile Concours national aux fonctions de l'appareil étatique (CNFAE) ? N'est-ce pas aux méritants que doit revenir la lourde charge des affaires publiques ? Qui mieux que des individus issus de toute la population constitutive de la société méritent d'être représentatifs à la fonction de l'appareil étatique ?
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