Paul Gauguin au coeur d'une succession de drames.
1888. Paul Gauguin retrouve Pont-Aven pour un deuxième séjour. Loin de l’agitation de la capitale, il compte sur le calme de la cité déjà bien connue des artistes pour lui permettre de vivre une période d’intense création. Mais avec le printemps se succèdent des drames… Suicide, accident, meurtres ? Gestes irraisonnés ou prémédités ? La Mort peint en noir. Troublé par la beauté triste de la jeune Henriette, intrigué par la perspicacité irritante du détective Pinkerton, Paul Gauguin est embarqué avec ses amis dans cette histoire à rebondissements, égayée par les facéties des peintres en herbe et les rires des servantes peu farouches.
Plongez dans cette histoire à rebondissements, égayée par les facéties des peintres en herbe et les rires des servantes peu farouches !
EXTRAIT
Le détective s’arrêta et se retourna pour observer la scène des retrouvailles qui allait se dérouler d’un instant à l’autre. Il vit avec satisfaction le matelot poser le pied hors de la gendarmerie. L’homme hésita comme si l’importance de la liberté lui apparaissait au moment même où il rejoignait la clarté du jour. Quand il dirigea les yeux vers Pinkerton toujours immobile, celui-ci tourna rapidement les talons et s’engouffra à l’intérieur de la pension Gloanec.
— Bonjour monsieur Pinkerton ! dit Marie qui trônait derrière son comptoir.
— Bonjour Marie, vous ne vous êtes pas couchée ?
— Eh non ! J’ai remis ma coiffe et j’ai repris mon service. C’est une journée comme les autres maintenant que le jour est levé.
— Et avant ?
— Je ne sais pas, je ne sais plus. Nous avons veillé trop tard. C’est peut-être ce qui a tué ce pauvre Andrew.
— Ne dites donc pas de bêtises, Marie. Il a bien fallu que quelqu’un aide le destin !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Le lecteur pénètre dans les mystères de la création chez Gauguin, dans les conflits artistiques qu’il a dû affronter y compris avec d’autres peintres qui venaient comme lui séjourner à Pont-Aven (on a d’ailleurs l’impression d’assister une ou deux fois aux mêmes discussions animées), dans les modes de vie du Finistère de la fin du XIXe siècle, entre terre et mer, dans les auberges et les ruelles de la ville et les chemins et les moulins des alentours. À ce titre, ce roman est un véritable guide de balades à Pont-Aven et dans les environs. - Jack Sparks, blog Polar historique
A PROPOS DE L'AUTEUR
Serge Le Gall est né à Concarneau en 1951. Il est l’auteur de cinq ouvrages abondamment illustrés qui retracent la vie quotidienne dans le Sud-Finistère au début du XXe siècle. Son premier roman policier, mettant en scène Paul Gauguin, a pour cadre la commune de Pont-Aven où il réside.
1888. Paul Gauguin retrouve Pont-Aven pour un deuxième séjour. Loin de l’agitation de la capitale, il compte sur le calme de la cité déjà bien connue des artistes pour lui permettre de vivre une période d’intense création. Mais avec le printemps se succèdent des drames… Suicide, accident, meurtres ? Gestes irraisonnés ou prémédités ? La Mort peint en noir. Troublé par la beauté triste de la jeune Henriette, intrigué par la perspicacité irritante du détective Pinkerton, Paul Gauguin est embarqué avec ses amis dans cette histoire à rebondissements, égayée par les facéties des peintres en herbe et les rires des servantes peu farouches.
Plongez dans cette histoire à rebondissements, égayée par les facéties des peintres en herbe et les rires des servantes peu farouches !
EXTRAIT
Le détective s’arrêta et se retourna pour observer la scène des retrouvailles qui allait se dérouler d’un instant à l’autre. Il vit avec satisfaction le matelot poser le pied hors de la gendarmerie. L’homme hésita comme si l’importance de la liberté lui apparaissait au moment même où il rejoignait la clarté du jour. Quand il dirigea les yeux vers Pinkerton toujours immobile, celui-ci tourna rapidement les talons et s’engouffra à l’intérieur de la pension Gloanec.
— Bonjour monsieur Pinkerton ! dit Marie qui trônait derrière son comptoir.
— Bonjour Marie, vous ne vous êtes pas couchée ?
— Eh non ! J’ai remis ma coiffe et j’ai repris mon service. C’est une journée comme les autres maintenant que le jour est levé.
— Et avant ?
— Je ne sais pas, je ne sais plus. Nous avons veillé trop tard. C’est peut-être ce qui a tué ce pauvre Andrew.
— Ne dites donc pas de bêtises, Marie. Il a bien fallu que quelqu’un aide le destin !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Le lecteur pénètre dans les mystères de la création chez Gauguin, dans les conflits artistiques qu’il a dû affronter y compris avec d’autres peintres qui venaient comme lui séjourner à Pont-Aven (on a d’ailleurs l’impression d’assister une ou deux fois aux mêmes discussions animées), dans les modes de vie du Finistère de la fin du XIXe siècle, entre terre et mer, dans les auberges et les ruelles de la ville et les chemins et les moulins des alentours. À ce titre, ce roman est un véritable guide de balades à Pont-Aven et dans les environs. - Jack Sparks, blog Polar historique
A PROPOS DE L'AUTEUR
Serge Le Gall est né à Concarneau en 1951. Il est l’auteur de cinq ouvrages abondamment illustrés qui retracent la vie quotidienne dans le Sud-Finistère au début du XXe siècle. Son premier roman policier, mettant en scène Paul Gauguin, a pour cadre la commune de Pont-Aven où il réside.