"Stéréotypie" est un appel du pied aux Indiens autant qu'une référence aux mots d'Aragon : "La stéréotypie des gestes (...) de l'Europe a accompli le cycle du dégoût." C'est chronologiquement le premier volume de la trilogie, donc le dernier. Maintenant ou presque. Le début de la sénilité. La civilisation demeure et ce n'est pourtant déjà plus qu'un écho. Un fatras de souvenirs et d'objets sans fonction. La question qui se pose, au terme d'une date de péremption, est de savoir si l'on est prêt à devenir autre chose. La trilogie des osselets est tout entière en orbite autour de cette question. Il n'y a pas d'anticipation. Il y a la création des formes et l'observation de l'évolution des formes dans le temps. "Stéréotypie", "Iris psychopompe", "Tonus terrien" et l'épilogue satellitaire "Chronologie" : Des protagonistes, des lieux, des trajectoires et des objets et des souvenirs se superposent. Tantôt se correspondent comme dans un présent éternel et tantôt tremblent et divergent. Des entrées du lexique ont disparu. Les phrases se sont écourtées. Les préoccupations et les pratiques ont dérivé. Les mutations de la matière peuvent s'observer à toute échelle. Nous sommes dedans. Dans "Stéréotypie", l'intérêt de Vesta pour la paléoanthropologie souligne la démarche littéraire."
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