La soixantaine venue Mars est un apostat, un homme sans prise. Il regarde Bellone et ne sait plus pourquoi c'est elle ; pourquoi lui. De lointaines sirènes, en direction de l'Opéra. Des gens ou des bêtes chassés sous la fenêtre. C'est un territoire d'étrangetés. Un témoin à qui tout échappe désormais. Une après-midi en quittant le lycée, il voit une jeune femme adossée à l'aile d'une automobile voisine de la sienne. Elle porte un pantalon retroussé de plusieurs tours à la chute et un imperméable trop grand. Un casque sur les oreilles, se comportant comme si elle ne l'avait pas remarqué. Au moment où il sort de l'épi elle lui fait un signe de la main. Cela ressemble à un au revoir.
"Stéréotypie" est un appel du pied aux Indiens autant qu'une référence aux mots d'Aragon : "La stéréotypie des gestes (...) de l'Europe a accompli le cycle du dégoût." C'est chronologiquement le premier volume de la trilogie, donc le dernier. Maintenant ou presque. Le début de la sénilité. La civilisation demeure et ce n'est pourtant déjà plus qu'un écho. Un fatras de souvenirs et d'objets sans fonction. La question qui se pose, au terme d'une date de péremption, est de savoir si l'on est prêt à devenir autre chose. La trilogie des osselets est tout entière en orbite autour de cette question. Il n'y a pas d'anticipation. Il y a la création des formes et l'observation de l'évolution des formes dans le temps. "Stéréotypie", "Iris psychopompe", "Tonus terrien" et l'épilogue satellitaire "Chronologie" : Des protagonistes, des lieux, des trajectoires et des objets et des souvenirs se superposent. Tantôt se correspondent comme dans un présent éternel et tantôt tremblent et divergent. Des entrées du lexique ont disparu. Les phrases se sont écourtées. Les préoccupations et les pratiques ont dérivé. Les mutations de la matière peuvent s'observer à toute échelle. Nous sommes dedans. Dans "Stéréotypie", l'intérêt de Vesta pour la paléoanthropologie souligne la démarche littéraire."
"Stéréotypie" est un appel du pied aux Indiens autant qu'une référence aux mots d'Aragon : "La stéréotypie des gestes (...) de l'Europe a accompli le cycle du dégoût." C'est chronologiquement le premier volume de la trilogie, donc le dernier. Maintenant ou presque. Le début de la sénilité. La civilisation demeure et ce n'est pourtant déjà plus qu'un écho. Un fatras de souvenirs et d'objets sans fonction. La question qui se pose, au terme d'une date de péremption, est de savoir si l'on est prêt à devenir autre chose. La trilogie des osselets est tout entière en orbite autour de cette question. Il n'y a pas d'anticipation. Il y a la création des formes et l'observation de l'évolution des formes dans le temps. "Stéréotypie", "Iris psychopompe", "Tonus terrien" et l'épilogue satellitaire "Chronologie" : Des protagonistes, des lieux, des trajectoires et des objets et des souvenirs se superposent. Tantôt se correspondent comme dans un présent éternel et tantôt tremblent et divergent. Des entrées du lexique ont disparu. Les phrases se sont écourtées. Les préoccupations et les pratiques ont dérivé. Les mutations de la matière peuvent s'observer à toute échelle. Nous sommes dedans. Dans "Stéréotypie", l'intérêt de Vesta pour la paléoanthropologie souligne la démarche littéraire."
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