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Seminar paper de l’année 2003 dans le domaine Etudes des langues romanes - Français - Littérature, note: sehr gut, Université Sorbonne Nouvelle Paris III (Lettres Modernes), langue: Français, résumé: Le texte que nous nous proposons d’analyser stylistiquement est extrait de Sylvie (1853) de Gérard de NERVAL. Ce court-récit est intégré aux Filles du feu en 1854 et le thème en est simple: «le narrateur – un jeune homme qui vit à Paris un amour chimérique pour une actrice – décide de revoir le Valois de son enfance. [...] En quelques heures, il revit des scènes analogues à celles d’autrefois. Ce…mehr

Produktbeschreibung
Seminar paper de l’année 2003 dans le domaine Etudes des langues romanes - Français - Littérature, note: sehr gut, Université Sorbonne Nouvelle Paris III (Lettres Modernes), langue: Français, résumé: Le texte que nous nous proposons d’analyser stylistiquement est extrait de Sylvie (1853) de Gérard de NERVAL. Ce court-récit est intégré aux Filles du feu en 1854 et le thème en est simple: «le narrateur – un jeune homme qui vit à Paris un amour chimérique pour une actrice – décide de revoir le Valois de son enfance. [...] En quelques heures, il revit des scènes analogues à celles d’autrefois. Ce va-et-vient subtil entre souvenir et réalité le conduit à comparer avec nostalgie «les chimères qui vous charment et vous égarent au matin de la vie» aux «douces réalités» à côté desquelles il est passé et qu’incarne le personnage de Sylvie.» Notre extrait est pris du chaptitre II qui est intitulé «Adrienne». Après une soirée théâtrale, lisant dans un journal l’annonce d’une fête dans le Valois, le narrateur se souvient d’un cortège villageois de jadis, puis d’une scène de ronde à laquelle participaient les jeunes filles et dans laquelle chantait une jeune aristocrate, Adrienne. L’étude de l’expressivité langagière montrera la facilité qu’a Nerval à décrire la réminiscence d’un rencontre romantique où le souvenir ne se distingue plus de l’imaginaire. Ce rêve éveillé est structuré de façons différentes: On va d’abord étudier la structure temporelle du texte, puis analyser le vocabulaire et le rythme qui montrent le langage poétique d’essence musicale (qui rappelle la ronde), pour enfin arriver à la focalisation sur le «je» qui est indéniable dans cet extrait, et qui prouve en plus que cette scène parle de l’amour idéalisé ou bien rêvé dans un locus amœnus du passé.