En XXIe siècle, les héritiers d'une famille de cultivateurs rêvent une vie moderne loin de la terre de leurs ancêtres.
Depuis trois générations, les Terres-Hautes sont aux mains de la famille Ogier qui y cultive la vigne et les arbres fruitiers sur trois propriétés. En ce XXIe siècle, le monde bouge, les gens consomment autrement, la concurrence s’intensifie, la météo devient plus instable et les producteurs locaux souffrent. Pire, les enfants qui ont immuablement assuré la relève, tel un devoir à accomplir, rêvent de salaires, de vacances et de loisirs. Ils sont prêts à abandonner leur famille et un avenir déjà tracé pour vivre selon leur époque. Florimond part s’établir à Lyon avec sa copine. Quant à Amandine, si elle se montre digne héritière de l’exploitation, elle est bien décidée à la gérer comme elle l’entend, en introduisant les toutes dernières technologies. Combien de temps ces jeunes résisteront-ils à l’appel de la terre, de leur famille, de leurs ancêtres, mais aussi de leurs amours naissantes ? Alors qu’ils se débattront entre la tradition et le chant des sirènes, les anciens, eux, devront apprendre à lâcher prise et à apprivoiser la modernité avec tout ce qu’elle offre de bon, même les choses les plus bouillonnantes.
Comment concilier modernité et traditions familiales ? C'est là tout l'enjeu que se donne la famille Ogier dans ce roman touchant qui porte une réflexion juste sur les défis de notre époque.
EXTRAIT
Violette, la mère de Florimond, s’était donné du mal pour concocter le repas. Elle aimait cuisiner, certes, mais depuis que l’atmosphère aux Biousses était si délétère, elle s’appliquait encore davantage. Son mari était gourmand, leur fils aussi. En leur préparant leurs plats et leurs desserts préférés, elle entendait leur faire comprendre qu’elle voulait les aider et combien elle souhaitait que leurs querelles cessent.
Elle alluma le four de la gazinière, pour le préchauffer. Ses hommes n’étaient pas encore rentrés, elle avait le temps de confectionner un excellent dessert, avec les premières pommes. Si rond et joufflu, ce fruit qui, prétendait la Bible, avait été cueilli par Ève au paradis terrestre se prêtait à toutes les sollicitations gourmandes, en plus de délicieuses compotes. Et même pour les plats de résistance, Violette n’hésitait pas à l’associer au boudin et aux volailles, surtout en périodes de fêtes.
Elle vérifia : oui, il lui restait des épices et aussi des fruits secs. Elle allait confectionner un gâteau aux pommes et aux amandes. Elle plaça dans un grand saladier la farine et le sucre, elle ajouta le sel, deux œufs, de la levure, du lait et de l’huile.
À PROPOS DE L'AUTEUR
"J’aime décrire, avec toujours la nature en toile de fond, des personnages aux prises avec le quotidien ce qui les rend proches des lecteurs, sans exclure de les transporter dans un monde où il fait bon vivre après les épreuves qui ne manquent pas comme dans toutes les vies. Absorbés par leur travail et leurs interrogations, mes « héros du quotidien » doivent faire preuve de générosité et de bons sens pour échapper à des situations qui peuvent devenir très douloureuses, sur tous les plans".
Suzanne de Arriba évoque avec une grande justesse les gens ordinaires et leurs expériences qui elles, c’est bien connu, n’ont rien d’ordinaire. Elle sait saisir les petits détails pleins de sens de la vie quotidienne. Cette sensibilité se traduit sous sa plume par un style à la fois réaliste et naturel. Elle fait également preuve de tendresse et de compassion envers ses personnages, ce qui ne l’empêche pas de rire d’eux parfois ! Originaire de la vallée du Rhône, elle vit aujourd’hui en Isère, à la Côte-Saint-André. Elle est l’auteur d’une quarantaine de romans.
Depuis trois générations, les Terres-Hautes sont aux mains de la famille Ogier qui y cultive la vigne et les arbres fruitiers sur trois propriétés. En ce XXIe siècle, le monde bouge, les gens consomment autrement, la concurrence s’intensifie, la météo devient plus instable et les producteurs locaux souffrent. Pire, les enfants qui ont immuablement assuré la relève, tel un devoir à accomplir, rêvent de salaires, de vacances et de loisirs. Ils sont prêts à abandonner leur famille et un avenir déjà tracé pour vivre selon leur époque. Florimond part s’établir à Lyon avec sa copine. Quant à Amandine, si elle se montre digne héritière de l’exploitation, elle est bien décidée à la gérer comme elle l’entend, en introduisant les toutes dernières technologies. Combien de temps ces jeunes résisteront-ils à l’appel de la terre, de leur famille, de leurs ancêtres, mais aussi de leurs amours naissantes ? Alors qu’ils se débattront entre la tradition et le chant des sirènes, les anciens, eux, devront apprendre à lâcher prise et à apprivoiser la modernité avec tout ce qu’elle offre de bon, même les choses les plus bouillonnantes.
Comment concilier modernité et traditions familiales ? C'est là tout l'enjeu que se donne la famille Ogier dans ce roman touchant qui porte une réflexion juste sur les défis de notre époque.
EXTRAIT
Violette, la mère de Florimond, s’était donné du mal pour concocter le repas. Elle aimait cuisiner, certes, mais depuis que l’atmosphère aux Biousses était si délétère, elle s’appliquait encore davantage. Son mari était gourmand, leur fils aussi. En leur préparant leurs plats et leurs desserts préférés, elle entendait leur faire comprendre qu’elle voulait les aider et combien elle souhaitait que leurs querelles cessent.
Elle alluma le four de la gazinière, pour le préchauffer. Ses hommes n’étaient pas encore rentrés, elle avait le temps de confectionner un excellent dessert, avec les premières pommes. Si rond et joufflu, ce fruit qui, prétendait la Bible, avait été cueilli par Ève au paradis terrestre se prêtait à toutes les sollicitations gourmandes, en plus de délicieuses compotes. Et même pour les plats de résistance, Violette n’hésitait pas à l’associer au boudin et aux volailles, surtout en périodes de fêtes.
Elle vérifia : oui, il lui restait des épices et aussi des fruits secs. Elle allait confectionner un gâteau aux pommes et aux amandes. Elle plaça dans un grand saladier la farine et le sucre, elle ajouta le sel, deux œufs, de la levure, du lait et de l’huile.
À PROPOS DE L'AUTEUR
"J’aime décrire, avec toujours la nature en toile de fond, des personnages aux prises avec le quotidien ce qui les rend proches des lecteurs, sans exclure de les transporter dans un monde où il fait bon vivre après les épreuves qui ne manquent pas comme dans toutes les vies. Absorbés par leur travail et leurs interrogations, mes « héros du quotidien » doivent faire preuve de générosité et de bons sens pour échapper à des situations qui peuvent devenir très douloureuses, sur tous les plans".
Suzanne de Arriba évoque avec une grande justesse les gens ordinaires et leurs expériences qui elles, c’est bien connu, n’ont rien d’ordinaire. Elle sait saisir les petits détails pleins de sens de la vie quotidienne. Cette sensibilité se traduit sous sa plume par un style à la fois réaliste et naturel. Elle fait également preuve de tendresse et de compassion envers ses personnages, ce qui ne l’empêche pas de rire d’eux parfois ! Originaire de la vallée du Rhône, elle vit aujourd’hui en Isère, à la Côte-Saint-André. Elle est l’auteur d’une quarantaine de romans.