- Texte révisé suivi de repères chronologiques.
C’est l’âme méchante de la tempête qu’il nous montre, c’est l’âme de la mer échevelée, gonflée, lancée à l’assaut de quelques planches (une telle immensité contre si peu de chose !) c’est l’âme du bateau martyr, désemparé, aux flancs bientôt disjoints et qui souffre, mais qui résiste encore, et si les mouvements de cette âme nous sont dépeints avec une fidélité à ce point persuasive, c’est que l’auteur nous a révélé, au cours de son récit, ce “ je ne sais quoi de sensible ” qui demeure toujours dans un bateau et, proprement, l’anime, comme si cet assemblage habile et raisonné de métal el de bois était la seule vraie création de l’homme, la seule vivante. »
Gilbert de Voisins.