L'arbre : Pour lui, l'arbre etait vivant. Il respirait... et quelque chose battait au cA ur de ses fibres ; quelque chose qui lui donnait ou lui apportait une energie qu'il ne savait pas comment nommer, mais que l'on sentait alentour. L'arbre lui faisait peur ; c'etait son ennemi... son rival... Un fauteuil pour trois Avec une impatience de plus en plus fbrile, je passai au programme numro cinq. Cette fois compltement nu sur le fauteuil, j'eus vraiment le sentiment d'tre entre les bras velouts et chauds d'une femme plantureuse En fine observatrice de ses contemporains, Catherine Gaillard-Sarron s'inspire d'vnements du quotidien et les transforme en rcits extra-ordinaires grce une imagination peu commune. Une odeur insistante, un fauteuil, un chne aux branches noueuses, un banc abrit par des ruines : ces simples lments deviennent les matriaux qui teindront en haleine le lecteur pour le faire rver (et cauchemarder...). Il prendra alors conscience de la part de fantastique qui peuple nos vies si ordinaires. On n'oubliera plus, ses personnages, ses ambiances qui taient peut-tre dj en nous, ils nous hanteront jusqu' la fin de nos jours et peut-tre au-del. Pierre Yves Lador
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