DÈS son jeune âge, Mademoiselle de Lamétan donna des signes indubitables de passion cynégétique, passant son temps chez les Ursulines, où elle faisait son éducation, à courir sus aux rats par-dessus les tables, bureaux ou armoires du couvent.
Dès sa sortie de pension, elle adopte les habits masculins, et c’est bien à contre-cœur qu’elle se laissa marier au Baron de Draëck, seigneur d’Oudezeele, près Cassel.
Présenté à la jeune personne, le Baron de Draëck commença par lui persuader qu’il la laisserait libre de s’habiller à sa fantaisie et de suivre ses goûts, qu’étant lui-même très amateur de chasse, il monterait à cheval avec elle.
Le jour du mariage surgit une difficulté. Le curé déclara qu’il ne pouvait marier deux personnes en costume d’homme. Force fut donc à la fiancée de passer une robe de femme par-dessus les habillements d’homme qu’elle ne voulut pas quitter.
Le mari tint parole ; il laissa sa femme libre de faire ses volontés et, comme il était fort riche, elle put satisfaire tous ses goûts. Bien que les deux époux vécussent en bonne harmonie, le mari regrettant de n’avoir pas eu d’enfants vivants, il s’en suivit des querelles qui finirent par une séparation à l’amiable ; le Baron s’en retourna à son château d’Oudezeele, où il ne tarda pas à mourir, en 1788, laissant à sa femme la jouissance de toute sa fortune.
Dès sa sortie de pension, elle adopte les habits masculins, et c’est bien à contre-cœur qu’elle se laissa marier au Baron de Draëck, seigneur d’Oudezeele, près Cassel.
Présenté à la jeune personne, le Baron de Draëck commença par lui persuader qu’il la laisserait libre de s’habiller à sa fantaisie et de suivre ses goûts, qu’étant lui-même très amateur de chasse, il monterait à cheval avec elle.
Le jour du mariage surgit une difficulté. Le curé déclara qu’il ne pouvait marier deux personnes en costume d’homme. Force fut donc à la fiancée de passer une robe de femme par-dessus les habillements d’homme qu’elle ne voulut pas quitter.
Le mari tint parole ; il laissa sa femme libre de faire ses volontés et, comme il était fort riche, elle put satisfaire tous ses goûts. Bien que les deux époux vécussent en bonne harmonie, le mari regrettant de n’avoir pas eu d’enfants vivants, il s’en suivit des querelles qui finirent par une séparation à l’amiable ; le Baron s’en retourna à son château d’Oudezeele, où il ne tarda pas à mourir, en 1788, laissant à sa femme la jouissance de toute sa fortune.