Quatrième de couverture
Vers l’autre flamme – Apres seize mois dans l’U.R.S.S., publié en 1929, marque le début de la série de témoignages critiques et désillusionnés des militants. La préface de Vers l’autre flamme prévient que le livre fut écrit en collaboration avec deux autres, non nommés, qui étaient pourtant les bien connus Boris Suvarine et Victor Serge, avec qui Istrati était toujours en relation. Le livre est divisé en trois parties: un bilan amer de la désillusion subie (intitulé “Confession pour vaincus”), un récit de voyage réalisé à travers l’Union Soviétique en compagnie d’un certain “Crétois” non nommé (mais qui était l’écrivain Nikos Kazantzakis), et enfin le récit de “l’affaire Roussakov”, qui est du plus grand intérêt: de retour à Moscou au début de 1929, Istrati tomba sur une histoire grâce à laquelle nous avons un témoignage simple et linéaire sur la fracture politique dans la société soviétique à l’époque, et dont le rapport, publié la même année, ne sait évidemment rien des événements d’une gravité entièrement différente, mais du même genre, qui commenceraient bientôt à se produire. Cependant, Istrati comprend que “l’affaire Roussakov” n’est pas un cas isolé ou exceptionnel, mais “un symptôme”, dont “l’abominable dénouement” représente toute l’Union Soviétique “économiquement, politiquement, humainement et surtout, hélas, moralement”.
Panaït Istrati (1884-1935), né en Roumanie d’un père grec et d’une mère roumaine, émigra en France et y devint dans les années 1920 l’auteur de romans réalistes se déroulant dans le monde populaire balkanique, qui jouirent alors d’une certaine fortune. Il voyagea en Union Soviétique en tant qu’écrivain militant et à succès, et à son retour il écrivit un récit qui est l’un des premiers témoignages critiques de militants désabusés.
Vers l’autre flamme – Apres seize mois dans l’U.R.S.S., publié en 1929, marque le début de la série de témoignages critiques et désillusionnés des militants. La préface de Vers l’autre flamme prévient que le livre fut écrit en collaboration avec deux autres, non nommés, qui étaient pourtant les bien connus Boris Suvarine et Victor Serge, avec qui Istrati était toujours en relation. Le livre est divisé en trois parties: un bilan amer de la désillusion subie (intitulé “Confession pour vaincus”), un récit de voyage réalisé à travers l’Union Soviétique en compagnie d’un certain “Crétois” non nommé (mais qui était l’écrivain Nikos Kazantzakis), et enfin le récit de “l’affaire Roussakov”, qui est du plus grand intérêt: de retour à Moscou au début de 1929, Istrati tomba sur une histoire grâce à laquelle nous avons un témoignage simple et linéaire sur la fracture politique dans la société soviétique à l’époque, et dont le rapport, publié la même année, ne sait évidemment rien des événements d’une gravité entièrement différente, mais du même genre, qui commenceraient bientôt à se produire. Cependant, Istrati comprend que “l’affaire Roussakov” n’est pas un cas isolé ou exceptionnel, mais “un symptôme”, dont “l’abominable dénouement” représente toute l’Union Soviétique “économiquement, politiquement, humainement et surtout, hélas, moralement”.
Panaït Istrati (1884-1935), né en Roumanie d’un père grec et d’une mère roumaine, émigra en France et y devint dans les années 1920 l’auteur de romans réalistes se déroulant dans le monde populaire balkanique, qui jouirent alors d’une certaine fortune. Il voyagea en Union Soviétique en tant qu’écrivain militant et à succès, et à son retour il écrivit un récit qui est l’un des premiers témoignages critiques de militants désabusés.