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Mystères dans la ville de La Roche-Bernard...
Bern-Hart, «Fort comme un ours», était le nom de ce chef viking qui remonta jadis l’estuaire de la Vilaine. Le Rocher lui tapa dans l’œil. Il y bâtit un village fortifié. C’est ainsi qu’est née la ville actuelle de La Roche-Bernard. Son histoire a été cruelle et mouvementée. Moi, capitaine Alban, de la Brigade Criminelle de Vannes, en ai écrit pour vous un épisode, minuscule, mais dramatique. Il était une fois une petite dame qui tenait une librairie dans cette ville pour dépanner une amie. C’est une lourde tâche pour quelqu’un qui ne connaît…mehr

Produktbeschreibung
Mystères dans la ville de La Roche-Bernard...

Bern-Hart, «Fort comme un ours», était le nom de ce chef viking qui remonta jadis l’estuaire de la Vilaine. Le Rocher lui tapa dans l’œil. Il y bâtit un village fortifié. C’est ainsi qu’est née la ville actuelle de La Roche-Bernard. Son histoire a été cruelle et mouvementée. Moi, capitaine Alban, de la Brigade Criminelle de Vannes, en ai écrit pour vous un épisode, minuscule, mais dramatique. Il était une fois une petite dame qui tenait une librairie dans cette ville pour dépanner une amie. C’est une lourde tâche pour quelqu’un qui ne connaît rien au commerce. Un jour, elle se reposait dans le jardin public de la promenade Ruicard, lisant des poèmes en mangeant son sandwich, quand un gros pivert qui sautillait dans l’herbe l’a distraite. Elle l’a suivi jusqu’à ce qu’il s’envole devant une statue blafarde… Était-ce bien une statue? La tête était penchée sur le côté, un foulard rose serré autour du cou…

Quel mystère entoure cette statue ? À qui appartient ce foulard ? Découvrez sans plus attendre le 8e tome des enquêtes bretonnes de Marie Lafitte, suivez-la sur les traces d’événements insignifiants aux conséquences dramatiques !

EXTRAIT

Après avoir fait sa caisse, rangé les rayons, passé l’aspirateur partout, mis des housses sur les étalages de livres, bouclé le magasin, Marie partit en voiture, passa devant la banque déposer la recette et s’en fut à la gendarmerie sans enthousiasme.
Là, ô miracle, elle fut reçue avec des sourires par les deux jeunes gendarmes qu’elle connaissait, les sergents Jeanne Kéravec et Yvon Le Roch. Ils lui expliquèrent que le capitaine était à Vannes pour étudier deux cas de meurtres de jeunes femmes qui semblaient avoir quelques ressemblances avec celui de Saint-Julien-Le-Haut. C’était en 2002 et en 2004. Ces affaires n’étaient pas résolues.
— C’est votre mari qui nous a soufflé cette idée hier ! dit le sergent Le Roch. On ne l’a pas dit au chef pour qu’il ne prenne pas la mouche ! Quand on lui en a parlé, il n’a pas pu refuser d’y aller, en tout cas.
— Pourquoi aurait-il refusé ? demanda-t-elle.
— Il est bizarre depuis qu’on a découvert le cadavre de la jeune femme à Saint-Julien-Le-Haut.
— Il a quelques ennuis familiaux, dit Jeanne Kéravec, qui semblait née pour apaiser les esprits.
Quand Marie eut répété son témoignage sur l’incident de l’hôpital et signé sa déposition, Yvon Le Roch lui apprit que Luc était hors de danger, même s’il était très faible, mais qu’il fallait absolument laisser croire qu’il était dans un coma irréversible. On craignait en effet une nouvelle attaque contre sa vie.
— Entendu, dit-elle. Qu’est-ce qui s’est passé dans la chambre ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Après une carrière d'ingénieur de recherche au CNRS à Paris, Chaix d'Est-Ange se consacre aujourd'hui à l'écriture de romans policiers. Le Pays de Vannes est, depuis de nombreuses années, son lieu favori de détente, l'hiver. C'est aussi le cadre choisi pour ce huitième roman.