Une fuite hors du temps et de l'espace pour se libérer...
Partie sur les traces d’un amour perdu, la narratrice descend le fleuve Mékong un an après avoir fait le voyage à deux, comme pour exorciser l’absence de l’autre. Parallèlement, elle met en scène un double africain. Sillonnant le Laos et la Thaïlande, écumant ses souvenirs d’Afrique, elle interroge le monde post-colonial et prolonge le voyage pour échapper à ses frontières.
Oscillant entre réalité et fantasme, la superposition des histoires crée une étrange temporalité, une géographie confuse, où l’on perd finalement la notion de l’espace et du temps pour n’en tirer que l’essence poétique de l’expérience itinérante.
Découvrez sans tarder ce roman qui fait voyager de l'Afrique à l'Asie, en passant par l'Europe.
EXTRAIT
Globe terrestre. Confusion. Globe oculaire. Dans un café enfumé un mercredi d’hiver à vingt et une heures. L’infusion profonde. Celle du bout du monde.
J’amasse mes vêtements dans un sac. Dans cette chambre, des étagères en tissu suent la poussière des années de patience. Jamais remplacées. Enfin vidées. Des murs beiges retiennent un cauchemar qui va hanter ma nuit : des bulles de savon qui ne volent pas. Du temps qui s’en va en globules évanescents. Des images de plus en plus précises. Des perles jointives sans ciment. Des millions de ronds qui se désagrègent en un flux que rien ne retient.
Descente nocturne, hivernale, montagneuse.
Embarquement à la gare du Palais, frais.
Liège, abrège.
Bruxelles, sempiternelle.
Martèle un froid glacial.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Catherine Gérard est née en 1975 à Liège (Belgique), où elle vit actuellement. Sur la courbe de nos rondeurs terrestres est son premier roman et son deuxième texte publié.
Partie sur les traces d’un amour perdu, la narratrice descend le fleuve Mékong un an après avoir fait le voyage à deux, comme pour exorciser l’absence de l’autre. Parallèlement, elle met en scène un double africain. Sillonnant le Laos et la Thaïlande, écumant ses souvenirs d’Afrique, elle interroge le monde post-colonial et prolonge le voyage pour échapper à ses frontières.
Oscillant entre réalité et fantasme, la superposition des histoires crée une étrange temporalité, une géographie confuse, où l’on perd finalement la notion de l’espace et du temps pour n’en tirer que l’essence poétique de l’expérience itinérante.
Découvrez sans tarder ce roman qui fait voyager de l'Afrique à l'Asie, en passant par l'Europe.
EXTRAIT
Globe terrestre. Confusion. Globe oculaire. Dans un café enfumé un mercredi d’hiver à vingt et une heures. L’infusion profonde. Celle du bout du monde.
J’amasse mes vêtements dans un sac. Dans cette chambre, des étagères en tissu suent la poussière des années de patience. Jamais remplacées. Enfin vidées. Des murs beiges retiennent un cauchemar qui va hanter ma nuit : des bulles de savon qui ne volent pas. Du temps qui s’en va en globules évanescents. Des images de plus en plus précises. Des perles jointives sans ciment. Des millions de ronds qui se désagrègent en un flux que rien ne retient.
Descente nocturne, hivernale, montagneuse.
Embarquement à la gare du Palais, frais.
Liège, abrège.
Bruxelles, sempiternelle.
Martèle un froid glacial.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Catherine Gérard est née en 1975 à Liège (Belgique), où elle vit actuellement. Sur la courbe de nos rondeurs terrestres est son premier roman et son deuxième texte publié.