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L'intégration de citoyens au sein des juridictions pénales s'inscrit dans l'histoire. Symbolisée par les jurés d'assises tirés au sort pour juger des accusés dans des affaires médiatiques, elle se décline sous de nombreuses autres facettes. L'analyse des textes de lois de ces dernières années fait état d'un regain d'intérêt à l'égard de cette pratique. Le profane semble avoir investi l'ensemble de la sphère pénale. Comment expliquer cette ouverture des prétoires à la société civile ? Quel est l'intérêt pour les juges, pour les citoyens et plus généralement pour la justice française ? Cette…mehr

Produktbeschreibung
L'intégration de citoyens au sein des juridictions pénales s'inscrit dans l'histoire. Symbolisée par les jurés d'assises tirés au sort pour juger des accusés dans des affaires médiatiques, elle se décline sous de nombreuses autres facettes. L'analyse des textes de lois de ces dernières années fait état d'un regain d'intérêt à l'égard de cette pratique. Le profane semble avoir investi l'ensemble de la sphère pénale. Comment expliquer cette ouverture des prétoires à la société civile ? Quel est l'intérêt pour les juges, pour les citoyens et plus généralement pour la justice française ? Cette contribution citoyenne à l'acte de juger doit néanmoins être nuancée. La mise en lumière de ses impacts fait état d'un affaiblissement. Un champ matériel d'intervention limité, des voix non déterminantes dans la décision finale ou encore l'influence des magistrats professionnels sont autant d'éléments qui viennent en attester. L'adjonction de non juristes semble également être néfaste pour la qualité et l'efficacité de la justice. Une rétrospection de cette pratique apparaît utile afin d'en comprendre les enjeux.
Autorenporträt
Diplômée en 2012 d'un Master 2 de Droit pénal et sciences criminelles, Charlène PARE a effectué ses années universitaires à la Faculté de Droit de Nantes. Élève à l'Ecole des Avocats du Grand Ouest, elle souhaite intégrer le Barreau de Paris et exercer au sein d'un cabinet judiciaire généraliste.