Beaucoup de pasteurs s'épuisent en chemin. Parmi les épuisés, comptent ceux qui souhaitent exercer le ministère par leurs propres forces, oubliant que Dieu est souverain sur tout. Après un survol de l'histoire de la Providence chez les anciens, les différentes opinions sur la question de la puissance de Dieu sont étudiées. La vision "Calviniste", est retenue où dans cette optique, la grâce et l'action souveraine (et sans risque) de Dieu sont au centre. On parle de la théologie de la grâce. Dieu produisant toutes les phases du salut et règnant en souverain sur l'humanité entière et sur chaque individu en particulier. Un chapitre est consacré à la compréhension de certains mots grecs bibliques. La question, difficile, du mal est abordée également dans une optique Calviniste et Augustinienne. La seconde partie cherche à introduire ces éléments dans la pratique pastorale. La finalité des choses repose donc sur Dieu et non, d'abord sur l'action du pasteur, même si cette dernière est utile. Cette vision du ministère est moins écrasante, moins culpabilisante, libératrice, car elle repose moins sur les efforts humains, que sur la grâce et la puissance d'un Dieu pleinement souverain