Le sol exige, à l'instar de tous les autres facteurs de production agricole, une restauration permanente et, ceci pour espérer de lui de meilleurs rendements. Le cas de la région du Kivu est très parlant. Le sol a été tellement surexploité sans compensation qu'il n'est plus capable de nourrir ne fut-ce que son exploitant et sa famille. En plus de l'exportation des matières nutritives par les récoltes, les érosions et éboulements contribuent aussi à son appauvrissement. La fertilisation du sol passera par deux voies ; l'une endogène, durable et de conservation. Il s'agit de la fertilisation organique du sol. L'autre à l'inverse est exogène, brutale et sans lendemain. Il s'agit de la fertilisation chimique du sol.