Les villes côtières constituent des réceptacles de la croissance démographique et de l'accumulation des activités économiques. Ces espaces côtiers possèdent en effet des propriétés physiques, écologiques et des caractéristiques socioéconomiques particulières qui les singularisent. Cependant, ces espaces sont d'une part naturellement fragiles. D'autre part, l'évolution des activités économiques, de loisirs et de vacances et, plus généralement, l'évolution des densités de population, démontrent à suffisance l'importance du développement spatial, notamment à Douala et de Kribi, deux villes littorales qui concentrent la quasi-totalité des problèmes sociaux et environnementaux, dans un espace fragile, complexe, souvent dégradé et fortement sollicité par de multiples utilisateurs dont la compétition pour l'espace est forte, les centres d'action différents et contradictoires. Cette situation génère alors des dégradations génératrices de risques essentiellement liés à la gestion directe ou indirecte des ressources naturelles, dans un milieu dont la vulnérabilité naturelle se répercute sur les sociétés.