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Les politiques éducatives se multiplient à l'échelle des pays industrialisés mais celles-ci semblent rencontrer de graves problèmes d'atteinte de résultats concrets et satisfaisants. La mise en oeuvre d'une politique, notamment les stratégies gouvernementales « hybrides » sélectionnées, i.e. des stratégies d'implantation de politiques qui misent à la fois sur des stratégies « top-down » et aussi « bottom-up », semble être un élément clé à considérer pour leur efficience. Or, les connaissances concernant ces stratégies de mise en oeuvre sont partielles, encore peu développées et les raisons qui…mehr

Produktbeschreibung
Les politiques éducatives se multiplient à l'échelle des pays industrialisés mais celles-ci semblent rencontrer de graves problèmes d'atteinte de résultats concrets et satisfaisants. La mise en oeuvre d'une politique, notamment les stratégies gouvernementales « hybrides » sélectionnées, i.e. des stratégies d'implantation de politiques qui misent à la fois sur des stratégies « top-down » et aussi « bottom-up », semble être un élément clé à considérer pour leur efficience. Or, les connaissances concernant ces stratégies de mise en oeuvre sont partielles, encore peu développées et les raisons qui expliquent ces choix politiques se font rares. À travers l'étude des stratégies de mise en oeuvre de la réforme curriculaire du Québec, stratégies qui ont été identifiées par l'entremise d'analyses documentaires et d'entrevues, nous caractérisons le modèle de changement du Québec centré sur l'« hybridité », traitons des problèmes d'implantation survenus malgré le choix de stratégies gouvernementales « hybrides » non- improvisées et exigeantes et avançons vers une opérationnalisation de ce concept prometteur encore peu connu.
Autorenporträt
Anylène Carpentier, docteure en éducation, professeure adjointe au département d'Administration et fondements de l'éducation à l'Université de Montréal, Québec, Canada