La maladie d'Alzheimer est la forme de démence prépondérante chez le sujet âgé. L'agrégation de plaques amyloides, constituées du peptide Abeta, dans l'environnement neuronal est une de ses caractéristiques pathologiques. Nous avons cherché à préciser les effets d'Abeta sur les systèmes de réparation de l'ADN d'une lignée de neuroblastome humain. Nous avons observé une augmentation des dommages oxydatifs de l'ADN à l'état basal et plus encore à l'issue d'un stress métallique ou oxydant. Au niveau des systèmes de réparation nous avons noté : -BER: sous-expression en présence d'Abeta et plus encore après application d'un stress. Ceci suggère l'incapacité de la cellule à répondre à une attaque oxydative, ce qui pourrait conduire à l'accumulation de dommages non réparés dans le génome et par extension à la mort cellulaire. -NER: en présence d'Abeta et d'un stress oxydant, surexpression de certains facteurs dont les fonctions cellulaires sont multiples (réparation mais aussi apoptose). Nous avons établi pour la première fois un lien entre Abeta et la perturbation des systèmes de réparation de l'ADN, phénomène susceptible d'entraîner à terme la mort neuronale observée en excès dans l'Alzheimer.