La conservation des espèces fourragères est un bon moyen de gestion rationnelle de la biodiversité des parcours naturels et de durabilité des modes d'existence des éleveurs transhumants. L'étude sur la compréhension de la distribution géographique des espèces fourragères les plus appétées par le bétail dans le Moyen-Bénin, a été possible grâce à la modélisation à partir de l'algorithme de Maximum Entropie. A cet effet, 2353 points d'observations dont (184) pour Andropogon chinensis, (350) pour Andropogon gayanus, (127) pour Andropogon schirensis, (327) pour Andropogon tectorum, (278) pour Afzelia africana, (412) pour Daniellia oliveri, (325) pour Pterocarpus erinaceus et (350) pour Khaya senegalensis ont été utilisés. Les résultats obtenus ont permis de déterminer les habitats potentiels des différentes espèces fourragères et d'établir une corrélation entre leur distribution et l'évolution des paramètres bioclimatiques.