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Les aires protégées permettent le maintient des processus écologiques. Cependant, les diverses pressions provoquent une sévère dégradation de ces sanctuaires écologiques. Le cas ivoirien est patent : plus de 80 % de perte du couvert végétal entre 1955 et 1995 (PCGAP, 1999) ; passant de 8,3 millions à 1,5 millions d'hectares. Néanmoins, depuis 1970, on assiste à une prise de conscience et à une nouvelle perception de l'environnement chez les communautés. Dans ce contexte, de nouvelles méthodes de gestion apparaissent pour la protection des écosystèmes spécifiques. Mais, ces mesures confrontées…mehr

Produktbeschreibung
Les aires protégées permettent le maintient des processus écologiques. Cependant, les diverses pressions provoquent une sévère dégradation de ces sanctuaires écologiques. Le cas ivoirien est patent : plus de 80 % de perte du couvert végétal entre 1955 et 1995 (PCGAP, 1999) ; passant de 8,3 millions à 1,5 millions d'hectares. Néanmoins, depuis 1970, on assiste à une prise de conscience et à une nouvelle perception de l'environnement chez les communautés. Dans ce contexte, de nouvelles méthodes de gestion apparaissent pour la protection des écosystèmes spécifiques. Mais, ces mesures confrontées aux intérêts des groupes locaux engendrent de véritables conflits. Cela a emmené les politiques de protection à concilier les points de vue avec les réalités locales. L'initiative autour du PNIE fut dans le sens de la Gestion Participative et Durable du Bien, dans un cadre de concertation total avec des populations riveraines, constituées en groupements pour la protection du patrimoine naturel de leur terroir. Mots-clés : Ehotilé, Environnement, Parcs, Gestion Durable, Zones Humides.
Autorenporträt
Dr en géographie, l'auteur est Enseignant-chercheur à l'Institut de Géographie Tropicale(IGT) de l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody - Abidjan depuis septembre 2012.